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En 2011, toujours à l'ombre du showbizness.

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En 2011, toujours à l'ombre du showbizness. Empty En 2011, toujours à l'ombre du showbizness.

Message par Sangokush Mer 22 Déc - 15:48


La France aime-t-elle le rap? Oui, disent les ventes de disques. Non, ont l’air de répondre les gros médias, qui évitent le genre. Un paradoxe pour cette musique qui pèse lourd chez nous. Commercialement, l’Hexagone représente même le deuxième marché mondial de la musique hip-hop derrière les Etats-Unis. Et des artistes y ont réalisé de spectaculaires scores cette année : le Marseillais Soprano est resté numéro un du top deux semaines de suite, Booba s’est retrouvé instantanément en tête des ventes.


Rohff, qui a sorti « la Cuenta » la semaine dernière, pourrait faire lui aussi un beau démarrage. Sans parler de Sexion d’Assaut, qui restera comme l’un des plus gros succès de l’année, tous genres confondus.
Pendant ce temps, TF 1 a totalement zappé le phénomène dans son émission « la Chanson de l’année », prévue le 7 janvier par Nikos Aliagas. Au milieu de Zaz, Marc Lavoine ou Joyce Jonathan, il n’y aura aucun rappeur français. « A vrai dire, on n’y a même pas pensé », reconnaît Christophe Henriet, directeur des variétés et des divertissements de la Une. Même son de cloche chez NRJ, première radio musicale de France. « Ce ne sont pas des artistes que l’on diffuse actuellement, confirme Morgan Serrano, directeur des programmes de la station. Les mélodies sont plus difficiles que des chansons pop ou variété. »
Des arguments trop polis pour être honnêtes, selon les observateurs. « C’est une conspiration médiatique, un dégoût du banlieusard et de l’immigré, s’emballe Olivier Cachin, journaliste spécialiste du hip-hop. C’est une ségrégation musicale mais aussi sociale avec, derrière cela, l’idée de ne pas se brouiller avec un public craintif. Ou quand on invite un rappeur c’est Abd Al Malik, qui présente bien. »
Le rap a beau s’être industrialisé, il fait donc toujours peur. « Notre public, c’est la famille au sens large. Après une journée de travail, on n’a pas envie de se plonger dans quelque chose de difficile comme le rap », poursuit Christophe Henriet, de TF 1. « Quand on programme du hip-hop, il y a parfois des phénomènes de rejet, ajoute Morgan Serrano, de NRJ. Le potentiel de Booba est moins fort que celui de Christophe Maé. »
Et qu’importe si, aux Etats-Unis, les médias beaucoup plus pragmatiques déroulent le tapis rouge aux stars du genre comme Jay-Z ou Kanye West. « Ici, cela fait fuir les publicitaires, qui ne veulent pas être associés à des rappeurs portant pourtant leurs fringues ou leurs baskets », regrette Emmanuel De Buretel, patron du label Because, qui produit Booba.
Ainsi, le fossé se creuse entre la vitrine médiatique et la réalité du terrain. Le sacre du jeune Sefyu, élu par le public Révélation de l’année aux Victoires de la musique en 2009, avait surpris tout le monde… sauf les spécialistes. « Les médias télé s’adressent à des plus de 50 ans qui ne prennent pas du tout conscience des changements culturels de ce pays », affirme Laurent Bouneau, directeur de Skyrock, qui défend le rap et est devenu la première radio des moins de 25 ans. « Pour comprendre sa jeunesse, il faut passer la musique de la jeunesse », prétend Emmanuel De Buretel. Le hip-hop restera-t-il enfermé dans son ghetto? Aux dernières nouvelles, Booba a été invité à « Taratata » après avoir décroché la première place des ventes. Un bon signe.

Booba déchaîne déjà les enfers avec son nouvel album Lunatic, suivi depuis lundi d'Universel du 113. Rohff, lui, livrera La Cuenta la semaine prochaine... La fin de l'année rapologique rime avec sorties pour les principales têtes de gondole du mouvement. Dans les bacs depuis le 4 octobre, La Colombe de Soprano est certifiée or, et tous ces opus sortis ou à venir s'annoncent comme de francs succès.
Le parisien


"La France est l'autre pays du rap, toutes proportions gardées, avec les Etats-Unis", commente Fredéric Drewniak, responsable du hip-hop au Centre d'information rock, chanson, hip-hop, musiques (Irma), sémillant observatoire des musiques en France.

"Bien que les chiffres de ventes ne le démontrent pas clairement, ce genre y est surécouté." Mieux : "En vingt ans d'existence, le rap a prouvé qu'il n'était pas qu'une simple mode, ni une musique de jeunes. Aujourd'hui, le noble art est parvenu à conquérir un public de trentenaire."
Etrangement, les journalistes culturels ont du mal à opérer leur rôle de médiateur entre les rappeurs et le grand public.

"La critique artistique est rare quand on parle du rap en France, explique Fawzi Meniri l'ex-attaché de presse d'IAM, Diam's ou Rohff. En partie parce que les albums ne sont pas toujours écoutés dans certaines rédactions. On peut regretter que nos rappeurs ne soient toujours pas considérés comme des artistes à part entière, mais plutôt comme des porte-voix des banlieues qu'on convoque sur les plateaux télé quand trop de voitures crament dans les quartiers."

Avec plus de treize ans passés dans les services communication de Delabel et Hostile, Fawzi Meniri sait de quoi il parle : "Le lendemain du 11 Septembre, tout le monde voulait Akhenaton pour avoir son sentiment sur les attentats, évidemment parce qu'il est musulman. Avant son clash avec Eric Zemmour, personne ne voulait entendre parler de Youssoupha. Hors polémiques, les MC ont du mal à exister médiatiquement, on ne parle jamais de leur musique, mais de ce qu'ils sont censés représenter socialement dans l'imaginaire collectif."

Et quand il n'a pas mauvaise presse (cf.les "affaires" Hamé de La Rumeur, Sniper, Orelsan ou plus récemment Sexion D'Assaut), le rap n'en a pas du tout. Brûlé sur le bûcher de la rentabilité il y a plus d'un an, Groove laisse le titre Rap Mag en situation quasi monopolistique - mais au bord du gouffre -, des payants hip-hop pour adultes.

Cette presse de niche, souveraine il fut un temps (avec L'Affiche, Radikal ou l'excellent Gasface) est détrônée aujourd'hui - en partie - par le net. La toile, où des webzines comme streetlive.fr, n-da-hood. com ou booska-p.com, malgré une orthographe surréaliste ainsi qu'une tendance tenace à relayer coups de gueule et humour douteux, représentent un nouvel eldorado de la communication pour les B-girls et B-boys de France :

"Finalement, une bonne campagne sur un gros site hip-hop est aussi efficace qu'une double page en presse quotidienne, admet Fawzi Meniri. Encore marqués par l'amateurisme, ces portails permettent néanmoins de toucher efficacement le coeur de cible en vidéo. Du cousu-main pour le Game."
Théophile Pillault - Les Inrocks

Alors Boycott? En quoi est ce un bien, un mal etc quoi!
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En 2011, toujours à l'ombre du showbizness. Empty Re: En 2011, toujours à l'ombre du showbizness.

Message par Kraken Mer 22 Déc - 16:18

Perso le seul truc que je vois de positif dans le fait que sa soit pas trop médiatisé sur les plateaux c'est qu'on sait tous que les seul rappeur qui seront mis de l'avant et invité ce seront les plus grosse vente(qui n'auront pas forcement le meilleur talent),et là plus part des gens qui matterons toutes ces émissions s'arretterons là,pour eux le rap ça se limiterai qu'à là.Ce qui est dommage.Ils se feront un peu une image limité du rap à cause justement de ce genre de "rap commercial".

Et quand tu voit tout les médias qui s'acharne sur un artiste ou met des clown en avant (abdul X,Morsay)dans leur émission 7 à 8.J'pense a un mec qui a jamais écouté de rap mais qui tombe sur ça il va direct dire ouais le rap c'est "yoyo nique les flics"de même pour un producteur d'émission et compagnie il voudra pas perdre d'audience ou prendre des risque si lui m'aime il vois le rap comme ça.

et puis tout c'est émission qui invite aucun rappeur d'ici je les entend murmuré mais "le rap c'est pas de la musique bla bla bla"ou quand il appelle grand corps malade de rappeur ça me déçoit un peu..soit il aimeront les paroles soit ils aimeront pas les beats..

http://www.mytrace.tv/video/iLyROoafZxpX.html

Sinon suis d'accord avec Akh le rap français aura beau faire des clip de fou ou même des rime de dingue ils le reconnaitrons jamais.


sorry un peu du H.S mais c'est pas une nouvelle le rap a toujours été boycotté.
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En 2011, toujours à l'ombre du showbizness. Empty Re: En 2011, toujours à l'ombre du showbizness.

Message par Zaibacker Mer 22 Déc - 18:06

Moi je pars d'un principe qui est le suivant : pour comprendre quelque chose il faut avoir envie de le comprendre, avoir de l'intérêt, avoir cette démarche d'apprendre et d'essayer de maitriser la chose, de se forger sa propre opinion par le "terrain" (si je puis dire).
Cela vaut donc autant pour un ado de 15 ans qu'un mec de 50 piges : le type a des aprioris sur un sujet, soit il est assez intelligent pour voir plus loin, soit il s'arrête à la partie émergée de l'iceberg.
La vision du rap déroge pas à la règle, donc son incompréhension, comme pour tout, part de là pour moi.

Après le travail de sape des médias, quand celui-ci ne s'intéresse pas qu'aux grosses ventes, joue beaucoup.
La tv, la radio, la presse écrite et du web : il suffit d'avoir un article vite fait, bâclé, peut pertinent et ça renvoie une sale image du rap car la base de notre système c'est de toucher la masse, donc ça s'en ressent.

Le rap est pas aidé aussi par bon nombres de pratiquant, et malheureusement ils arrivent à avoir une certaine pub. A côté de cela il y a de bons artistes.
Alors même si on fait pas non plus une grande place aux troufions, on en profite pas aussi pour mettre en avant ceux qui produisent du bon son.
Y'a un travail d'information qui n'est pas fait au niveau médias là encore.
Encore faut-il en avoir l'envie. Encore faut-il qu'on arrête de voir le rap comme l'expression des banlieusards uniquement.

Tout ça donne l'impression qui y'a une grande peur autour de cet art, pour qui, pour quoi....?
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Message par Sangokush Lun 3 Jan - 18:28

Bon débat qui n'interesse pas grand monde mais moi j'aime bien Razz et j'ai trouvé un bon article -je trouve- à ce sujet. jocolor

Ostracise-t-on sciemment un des genres musicaux les plus
populaires dans les médias nationaux ? Coup sur coup, deux articles du Parisien et des Inrockuptibles
viennent souligner le paradoxe du hip-hop français, gros vendeur de
disques dans un marché pourtant mal en point, mais boudé par les
principales radios et chaînes de télévision, et ne disposant pas d’une
presse spécialisée à la quantité et à la qualité satisfaisantes. Je ne
sais pas si des statistiques existent sur la question, mais mon ressenti
confirme subjectivement cet état des lieux, que ne contredisent
d’ailleurs pas les programmateurs de médias généralistes interviewés
dans ces papiers : le rap est quasiment absent des émissions grand
public, et bénéficie en tout cas d’une représentation sans commune
mesure avec l’influence qu’il a en France. Mis à part les médias de
niche, il est dans le meilleur des cas cantonné, comme toutes les
musiques « nouvelles » (autres que la sainte trilogie rock-pop-chanson), aux émissions branchées, qui d’Ardisson au Grand Journal de Denisot ont toujours été le refuge, en France, des esthétiques différentes.

On
peut identifier des facteurs généraux et des déterminants plus
spécifiques à cette situation. Pour commencer par le général, il est
évident que le parcours médiatique du rap français rappelle le destin
tortueux de toutes les esthétiques nouvelles et autres musiques dites de
jeunes dans notre pays. Le rap a en effet connu des hauts et des bas,
et des phases de plus ou moins grande exposition médiatique, depuis son
apparition dans l’hexagone. Dans les années 80, TF1 dédiait la mythique émission H.I.P.H.O.P..
à un mouvement alors embryonnaire, avant d’abandonner le créneau et de
contribuer ainsi à la première traversée du désert médiatique de cette
musique. Puis au milieu des années 90 et jusqu’à la fin de la décennie,
avec l’émergence des grands artistes français – MC Solaar, I Am, NTM, la
nébuleuse Ministère A.M.E.R. dont le fantasque Doc Gynéco – le
mouvement connut une nouvelle embellie médiatique, correspondant à la
fois à une phase de plus grande maturité musicale et (pour certains de
ses acteurs) de plus grande « commercialité ». Cette embellie, qui se traduisit par une relative normalisation (passages « à la télé », participations au concert annuel des Enfoirés, chroniques d’albums dans Télérama…), se faisait sur fond d’optimisme national retrouvé pour les « musiques actuelles ». C’était en effet aussi l’époque de la French Touch
dans l’électronique, avec les Daft Punk, Air et leur cohorte de clones
plus ou moins intéressants ; les malentendus de cette vogue subie
finirent par emporter l’un et l’autre mouvement, les années 2000 et le « retour » combiné
du rock, et de la (nouvelle) chanson française tombant à point nommé
pour légitimer le retour des … médias à leurs vieux tropismes musicaux.

Le
décrochage entre la représentation médiatique nationale du hip-hop – en
baisse – et son influence dans le public – non démentie – me semble
directement concomitant à la montée de la grand’peur des banlieues dans
les années 2000, et à une évolution supposée de cette musique – parfois
dénoncée par ses propres amateurs – dans le sens du « gangsta rap » et des références permanentes à la culture « caillera », bien loin des rimes façon Bescherelle d’un MC Solaar. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si « on » essaya
dans le même temps de porter aux nues le slam, poésie scandée bien
difficile à définir, si ce n’est comme une forme domestiquée et
acceptable du rap par ailleurs décrié et poursuivi en justice. D’un côté, Grand Corps Malade qui fait des « featuring » avec Charles Aznavour ; de l’autre, Booba et Rohff qui se clachent sur fond de [i]biz, dope, lope-sa et autres biyatch. Le slam, versant vraiment musical d’une culture pour adolescents bling-bling
et décérébrés ? C’est en tout cas l’instrumentalisation qui en fut (et
en est) généralement faite, pour mieux justifier la mise à l’écart du
rap en tant que tel, et de ses « mélodies difficiles » dont il est question dans l’article du Parisien.
[/i]





En vérité, l’appréciation esthétique du rap est biaisée par une
ambivalence jamais vraiment résolue, et consubstantielle à ce style
musical. Le rap est-il un phénomène social – la CNN de la rue comme
disait Chuck D de Public Enemy – ou une musique en tant que telle ?
Corollairement, faut-il considérer un rappeur comme un porte-parole, voire un médiateur social,
ou un artiste ? L’ambigüité est réelle et entretenue par le milieu : la
dénonciation des imposteurs, des sucker MC’s qui surjouent l’origine
populaire (voire la délinquance) mais vivent en complet décalage avec le
ghetto est un leitmotiv du hip-hop, chaque réussite entraînant son lot
d’accusations de trahison et d’inauthenticité. Dès les « précurseurs » des années 90 (I Am « Reste underground », Fabe « Des durs, des boss … des donbis » ), le sujet est débattu. Il explose dans les années 2000 avec le fameux brûlot de MC Jean Gab’1 (« J’t’emmerde » )
qui consiste en un long déballage sur la vraie vie des rappeurs
célèbres, rappeurs dont les morceaux reflèteraient plus les fantasmes
que le quotidien. Bref, le fait qu’un rappeur connu puisse raconter sur
le ton de la vérité (ou dans l’ambigüité) des histoires fictives ne
passe pas, comme le démontra encore l’épisode Orelsan. Chaque artiste hip-hop est renvoyé à son vécu, à ses racines, aux banlieues,
voire en dernière analyse à sa responsabilité devant les jeunes qui
l’écoutent. Cette ambivalence nourrit et justifie très probablement
l’ambigüité des grands médias face au rap : il est pour ces derniers
facile, dans ces conditions, d’interroger tel ou tel artiste hip-hop sur
la réalité sociale de la banlieue et non sur sa production musicale,
considérée comme secondaire – sauf quand cette dernière est susceptible
d’être taxée de violence, de misogynie, d’homophobie ou pire. Que des chanteurs bien installés puissent s’égarer dans les mêmes travers, donner dans le crypto-racisme ou chanter leur haine de l’impôt,
ne semble pourtant pas choquer grand monde … En outre, il est certain
que plus on laissera le rap se cantonner à un ghetto musical et social,
plus il se confortera dans ses clichés. C’est en lui donnant plus
d’espace et une meilleure visibilité/légitimité que l’on pourra
encourager la maturation et l’introspection d’un mouvement dans les
pionniers approchent désormais la cinquantaine, loin du cliché des « petits frères » qui tiennent les murs.

Tout ceci renvoie enfin au sort problématique qui est réservé en France à ce vaste ensemble musical qu’est la black music
ou le groove sous toutes ses formes, depuis la techno (qui est une
musique fondée par des Afro-Américains, on tend à l’oublier) jusqu’aux
musiques caribéennes en passant donc par le funk
et le rap, esthétiques souvent considérées au mieux avec une
bienveillance hautaine, au pire avec mépris par des programmateurs
bercés de rock et de chanson. Acceptables à petite dose ou quand elles
sont émasculées et mélangées avec les sons dominants (le slam, donc,
mais on pourrait aussi citer pour la musique électronique la vogue du lounge façon musique d’ascenseur), réduites à des parodies dans leurs premières apparitions médiatiques (Lagaff’ et son « Bo le lavabo »
singeant la house, Frankie Vincent et son zouk salace, Kamini le
rappeur rural …), rabaissées au rang de musiques légères et festives (le
disco à perruque, la Compagnie Créole, la dance façon Guetta) ou pour
adolescents, elles peinent à accéder à la reconnaissance et au respect
dus à des mouvements culturels déjà anciens et d’une richesse souvent
insoupçonnée. Dans le cas du rap, le manque de public ne peut pourtant
être utilisé pour justifier cette mise à l’écart de fait. A moins qu’il
ne faille deviner derrière cette myopie musicale un rejet plus profond à
l’égard des Français que le hip-hop est censé représenter ?

http://www.variae.com/
[/i]
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