[Lyrics] Keny Arkana - Echos

Titre : Echos
Artiste : Keny Arkana
Album : La Rage (Maxi) / Entre Ciment Et Belle Etoile (?)
Année : 2006
Retranscrit par : A Lil Zeker (apportez vos corrections !)



Route longue et tortueuse, au bord du risque et torturée
Souvent en pente, faite de hors pistes ou de chemins clôturés
Le livre de ma vie, déjà plein d'chapitres
On m'a volé des parties car ici-bas, partiel est l'arbitre
J'aurai dû crever à chaque virage, tous 1 degré 618
Boum dans la tête, la vie est un mirage, couz'
On perd, on gagne, on tombe et on s'relève
On grandit entre l'envie d's'en sortir et celle de zigouiller leur règne
Rien n'est facile, trop de haine dans l'inconscient collectif
T'étonne pas si c'est le bordel que mes collègues kiffent
Secouer l'ordre établi,
Pour oublier nos peines on coupe la mélancolie à l'adrénaline
Tenir le cap malgré les tas d'crises
Certains finissent épaves, tristes,
Quand la vie ressemble à un pavé qui s'éclate sur ton pare-brise
On repart brisés, mais trop sont restés à terre
Ont baissé la tête, tu t'demandes pourquoi on est contestataires ?

P'tet qu'on a cru en vos valeurs et puis qu'on est tombé de haut
Vu que les plus tristes de nos malheurs vous touchent moins que vos billets d'euros
Parce que notre sourire est tombé comme nos frères un par un
Parce qu'on crie à l'aide et que personne ne fera rien
Parce qu'on est pas né avec la haine, livré à soi-même
Parce que l'Etat est sourd et qu'il nous enferme quand on fait la même
Parce que le vase déborde, et parce qu'on boit la tasse
Parce qu'on est tristes et qu'on crève en silence derrière nos carapaces

Route longue et tortueuse, au bord du risque et torturée
Souvent en pente, faite de hors pistes ou de chemins clôturés
Sur leurs banquises, où l'on subit les nouvelles grêles
On nous appelle mauvaises graines, wesh en bref la jeunesse crève
Dans l'indifférence totale, à 200 sur les dos d'âne
Malgré le mur qui nous attend car pour freiner j'crois qu'c'est trop tard
Babylone y'a que les puissants qui le vantent
Pendant qu'on crève de cette douleur navrante
Qui donne envie d's'ouvrir le ventre
Donc on s'anésthésie tout seul, la défonce nous apaise
Bien sûr qu'on aimerait s'élever, mais votre monde nous rabaisse
Bienvenue au coeur du malaise créé par votre manège
Glacée, la paix est morte, son cadavre retrouvé sous la neige
Ici la rage est solennelle, elle nous maintient en vie
Génocide social dans nos pays et dans nos villes ici
Des noeuds à l'estomac, on respire en suffoquant
On aimerait sortir du coma, comprenez pourquoi on souffre autant

P'tet qu'on a cru en vos valeurs et puis qu'on est tombé de haut
Vu que les plus tristes de nos malheurs vous touchent moins que vos billets d'euros
Parce que notre sourire est tombé comme nos frères un par un
Parce qu'on crie à l'aide et que personne ne fera rien
Parce qu'on est pas né avec la haine, livré à soi-même
Parce que l'Etat est sourd et qu'il nous enferme quand on fait la même
Parce que le vase déborde, et parce qu'on boit la tasse
Parce qu'on est tristes et qu'on crève en silence derrière nos carapaces

Route longue et tortueuse, torturée et au bord du risque
Parfois anéantie sous l'avalanche des opportunistes
Pris dans cette course où tout le monde est bien dopé
Moi j'en ai rien à foutre, j'contemple le monde assise sur le bas-côté
Un verre à la main, prenant des notes à la bien !
Trinquant à la santé des potes et des voyants qui courrent au nom des notres
L'idée qu'tout puisse changer, on peut pas en démordre
Le combat continue depuis des siècles pour nous et au nom des morts
Soldat précoce, on prend des bosses depuis qu'on est gosses
Dévalorisés car ils aiment bien juger la sève à l'écorce
Ecorchée vive, trop d'fiya enfant du brasier
N'oublie pas que l'présent n'est que l'résultat du passé
Ils voudraient nous rendre amnésiques, le mensonge nous catapulte
Hey toi qui nous catalogues de p'tits énervés incultes
Crois-tu comprendre le monde juste en matant le 20H
Ou connaître l'histoire en ayant lu que l'angle des vainqueurs ?

Nous on a cru en vos valeurs et d'puis on est tombé de haut
Vu que les plus tristes de nos malheurs vous touchent moins que vos billets d'euros
Parce que notre sourire est tombé comme nos frères un par un
Parce qu'on crie à l'aide et que personne ne fera rien
Parce qu'on est pas né avec la haine, livré à soi-même
Parce que l'Etat est sourd et qu'il nous enferme quand on fait la même
Parce que le vase déborde, et parce qu'on boit la tasse
Parce qu'on est tristes et qu'on crève en silence derrière nos carapaces

La jeunesse crève...
En silence...
Sous vos yeux...

La jeunesse crève...
En silence...
Sous vos yeux...

La jeunesse crève...
En silence...

J'aurai dû crever à chaque virage, (???)

1 degré 618 ?

Bibooo a écrit:
1 degré 618 ?

ça veut dire quoi?

aucune idée lol non mais j'avoue passage chelou et c'est la même pour l'autre blanc que t'as laissé j'entends un truc genre "allah bien"

j'ai corrigé là, normalement tout est bon...

Keny si tu passes par là t'as qu'à corriger

Putain sa promet..

Un tout petit peu + d'un mois pour avoir l'album...

j'attend son LP pour ecouté ce son

Sur leurs banquises, "nous on subit" les nouvelles grêles