[audio] deihubei - deux petits sons en free a l'arrache histoire de wouwou

je voudrais croire que tous mes reves sont des buts inaccessibles
tout simplement car j'reve de rever le plus longtemps possible
si l'objectif est d'réussir, j'viserais a 5m de la cible
pouvoir perfectionner mon tir avant qu'il n'ricoche et me crible
tu trouves ca.. inadmissible de laisser place aux ambitieux
tu trouves ca.. inacceptable de ne jamais serrer les poings
toucher du bois m'importe peu, on verra bien quand on sera vieux
que la chance sourit a tout le monde pour toucher 4 planches de sapin
fataliste ? a mort.. et c'n'est pas qu'un pleonasme..
j'arreterais peutetre de l'etre le jour ou j'croiserais Legolass
en attendant j'traine mes godasses, autour de mon paté d'maison
rabaissant.. vos ames et la mienne, et ce pour un paquet d'raisons
j'prefere les elucubrations, la philo de l'impossible
celle qui t'tourmente et te detruit, à vos combats les plus utiles
politique, pouvoir d'achat, classe sociale, economie
ergonomie, guerre nucleaire.. conflit de colonie...
remarques la souplesse de l'ennemi, apprecie l'auto sodomie
et n'me dis plus que j'tourne en rond quand je pose ma misantropie
continue de changer l'monde en voulant lustrer le parquet
mais t'etonnes pas qu'l'etoile dansante mettent 3 plombes a debarquer
pas d'petit A, pas d'petit B, plus d'petit tas d'prods prohibés
j'suis qu'un bourrin d'50/1.. sans oeilleres, les pattes deferrés
l'ambition décédée.. l'amour universel
un grand detachement d'soi, un coeur si gros qu'on s'y perdrait
conditionné par les conditionneurs du conditionnel
au clair de lune, j'ai vu la terre loin du monde que l'homme a créé
loin de toute.. moralité, loin d'une vérité absolue
j'attend la mort.. autant qu'la vie puisqu'aucune des deux n'est voulu
naturellement... alors je trace un trait sur mon enveloppe gastrique
et j'tape les lignes de mon destin a l'ecriture automatique
fanatique de l'esthetique si mystique de Gaïa
il n'y a qu'en etant faya que c'monde ne manque pas de mana
je ne crois pas.... avoir passé l'cap des apologies
ou peutetre un parmi tant d'autres parmi tant d'océans d'eau d'vie
la terre est ronde, oui.... elle accouche ses fils dans la douleur
inconsciemment je suis ses pas, ses cycles, ses gouts et ses couleurs
et sous peur d'une mort certaine, d'un cancer en crescendo
je pose mes maux sous placebo en esperant trouver de l'echo
et j'ai poussé le rétroviseur volontairement, ébloui par
l'evidence que le recif m'attire par un appel de phare
qu'il s'accapare de l'esprit des marins tout comme l'etoile du soir
flottant a l'horizon comme l'impression d'un matin sans brouillard
j'm'égare dans l'inconnu sans le confort du tout-terrain
j'irai pas t'dire que tout est faux, mais rien est vrai car tout est rien
je le cultive ce doute terrien, propre a nos saletés qui perdurent
et qui perturbent ceux qui laissent la poussiere stagner pour de l'air pur
sous perfu... d'un psychotrope qu'on appelerait la vie
j'ecrirais les runes sous mon torse sous l'effet d'une descente a vide
y'a-t-il besoin d'vider la pile avant qu'un court-circuit ne m'frole
et s'il m'arrivait de viser l'sol, c'est juste par inversion des poles
toujours perdu dans trois contrées, je crois qu'dans chaque se trouve la pomme
rien a branler d'tes themes, tous les chemins menent a l'Homme....

à la conquete du toit du monde, chacun son piolet ou sa pioche
et dans la poche, un tas d'accroches influencent nos techniques d'approche
tous la à hisser la roche, au crochet d'la fourmilière
mais personne pour poser son cul au sommet d'la poudrière
depuis la cour d'l'école primaire, on se projette, on s'apprécie
bloqué dans l'amour binaire et dans l'icone qui marque l'esprit
on entretient cet appetit, on le transforme en force de vie
on en est pas tous fier mais on s'serre dans la porcherie
et on s'oublie.. on revoit meme la place du zéro
s'identifiant salement meme a l'anti-classe du héros
c'est dans les couloirs du métro que toutes les peritels se branchent
et la frustration se penche quand on a pas d'as dans la manche
on maudit les memes dimanches et les memes reves tentaculaires
accroché au cellulaire et au meme mouvement pendullaire
des putains d'vies circulaires que l'on soigne avec des si
indécis, t'etonnes pas si l'joker est l'nouveau messie

voici quelques flocons dans un flacon pour qu'tes tourments s'abregent
et que tu piges que meme la mort peut sembler magique sous la neige
etait ce un refuge ou un piege ? et pourquoi donc personne t'avait dit
que pour quelques millions d'barbies, il n'y a qu'une seule Mendy McReady
l'ignorance est un met exquis a l'aspect cadaverique
et s'en rendre compte, c'est passer tres vite, de Selleck a Derrick
cet age d'or des No-Limit n'est qu'une pepite de calcaire
que tu tamiseras dans un verre de rhum a moins d'l'avaler d'travers
ne pleures pas petit bonhomme, peutetre un jour tu comprendras
que le traineau ne rentrait pas sous l'bureau du banquier d'papa
non ne pleures pas petit bonhomme, peutetre un jour tu le seras
ce vieux bibendum rembourré qui tape des pauses pour l'treizieme mois
mais d'ici la, saches que plein d'choix viendront entacher ton grain d'voix
qu'apres un quart de siècle on troque la cape contre un maillot a pois
qu'on affronte plus les aléas qu'les fous alliés des allées sales
que nos héros recoivent la palme quand nous obtenons la médaille