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MiLS - Volonté Infini Equilibre

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MiLS - Volonté Infini Equilibre Empty MiLS - Volonté Infini Equilibre

Message par MiLS Jeu 17 Jan - 15:21

Voici les textes de l'album



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Ou en live :

1. Les Yeux Fermés

Je ferme les yeux, je vois
Une brune ténébreuse qui enlève son manteau
Qui arbore une robe rouge et m'apprendra le tango
Un sentiment unique qui naîtra dessous les flammes
Une partie de mon âme, qui connaîtra le blame
Je vois, un nuage de crickets,
Venus bouffer mes entrailles qui brillaient sous la lueur de mon briquet
Un métro du bonheur, je me vois sans un ticket
Des effets secondaires qui n'étaient pas indiqués
Un patron syndiqué, une piste et un piquet
La réponse aux question qui m'ont toujours intrigués
Je vois un kiné, au pancréas imbibé
Un complot démentiel où je serais impliqué
Un grand échiquier, trente-et-une pièce sombres
Où la dame blanche brille mais se noie parmis les ombres
Un homme qui se cherche, hésitant
Qui ne sait pas comment gérer toutes les perches qu'on lui tend
Une prison, un voyou de la rue qui se fait courser par le bison
Une parade sur le pont que nous brisons
Un jeune avocat immature qui se fait lyncher pour dix raisons
Un coffre de l'amour dont je n'ai pas la combinaison
Un grand combat de rue
Où la chanson et la danse étant les armes d'une civilité accrue
Au fin fond d'une contrée, par les vents battus
Les yeux condamnés je scrute les statues
Une chanson sans refrain, une pensée infinie dont on a retiré le frein
Un engin venu pour déchirer et labourer toutes les choses que je crains
Une puissance supérieure venue retrancher l'alcool dans le vin
Un être des plus divin, un fossé où l'on entasse les cadavres
Où l'on ne saurait pas ce qu'est une destinée macabre
Les membres du peuple ne feraient qu'un
Un rebel anonyme en costume d'arlequin
Je vois un manchot, petit bonhomme au sang chaud
Qui a déchiré les manches de son pancho
Je vois la veuve noire et le silène, Pallas une sirène
Des tonnes de photos sur une plaque en polystirène
Je vois, au fond de ma ruelle
Des rappeurs à mi-temps incompétents qu'on amasse à la truelle
Une bille qui contiendrait un univers
Où tous les gens sont plus petits que dans le voyage de Gulliver
Un petit poisson orange doté de trois globes occulaires
Mon angoisse personnifiée qui me couperait au cutter
Un état où je verrai au plus clair
Un pace-maker qui fonctionne au super, guérissant vos ulcères
Une fabrique de gants pour les gens
Qui ne peuvent toucher le coeur des femmes ni comme des amis,
Ni comme des amants, c'est navrant, je vois des savants
Fabricant des substances pour un mal-être hilarant
Un ado qui ingurgite pour oublier sa vie d'lock
Des tribus ennemies qui communiquent par le beat box
Un monde sans argent, sans bourses
Un beat du Wu-Tang pour un vrai retour aux sources
Je vois une prod digitale, une mélodie minimale
Des division des racines et des nombres à décimales
Une musique qui vaut mieux qu'un immense récital
Pourquoi cet homme écrit-il si mal ?
Ce petit illetré ne pourra-t-il jamais être mieux que ce qu'il n'était ?
Une femme, la cinquantaine qui a peur de vieillir et dont on a tiré les traits
Un lac de neurones où l'on a trié les vrais
Des faux, une dame sans défaut
Le monde entier pourrait communiquer, peu importe le réseau
Où les seuls véhicules seraient poussettes et velos
Où l'on devrait zigzaguer entre les cochons et les veaux
Je vois une existence, sans bataille d'égo, sans bâtisse en légo
Sans moniteur sans assurance, sans perims, sans créneau
je vois l'intelligence
Du couscous des pousse-pousses et des reines en diligence
je me vois vivre la vie dans une métaphore
vous dire que je vous aime par télégraphe ou sémaphore
Je vois tant de choses derrière mes paupières
Je distingue mes amis du bétail et des faux-frères
Je me vois dans un roman de Jules Verne
je me vois souillé par la bétîse qui s'observe dans mes cernes
Je me vois être un homme des plus fermes
J'ouvre un instant les yeux, puis doucement je les referme...


2. Quand La Fumée Se Dissipe

Penché sur le sujet
La première étape, générer de la fumée
Tirer les bienfaits de cette plantes parfumée
Virer le teint frais que l'on plante et part humer
Admirer devient vrai si l'on a chanté, carburé
A la verte, mes sens sont inertes, certes
Laissez moi sans frissons, sans moiteur et sans pertes
Ma vision viens ici et ferme un peu les volets
T'inquiètes pas mon lutin vert, ce n'est pas pour t'immoler
Je veux simplement m'isoler des regards venus me violer
Désolé, retourne dans ma tête et arrête de rigoler
C'est fait, le couteau sous la flamme
Met ta paume sur l'arrète et n'en fait pas tout un drame
Il est cruel et infâme, il veut me brûler la main
Oh mon dieu explique-moi, pourquoi je ne sens rien ?
Métamorphose de la peau, inflamation et rougeur
La cavité gracieuse devient délicatesse et douceur
La douleur devient couleur, le douteur devient jouteur
Le boudeur devient soudeur devient rouleur devient goûteur
Sous angoisse et sous peur on fortifie ma stupeur
La parano par voix orale affaibli ma pudeur
Jusqu'à ce qu'il n'y ai plus d'heure, il n'y a plus de direction
Trippant comme le lutin peut en finir avec mon érection
Bim, crochet dans l'estomac
Je n'ai aucune idée de l'impact que mon geste aura

Refrain

Quand la fumée se dissipe, il ne reste que du noir
De la folie dans mes trippes et de la peur en accessoire
Lorsque le lutin m'aggripe, fume un buzz et va t'assoir
La parano de mon trip au final va m'avoir
Au final va m'avoir, la parano de mon trip
Fume un buzz et va t'assoir lorsque le lutin m'aggripe
De la peur en accessoire et de la folie dans mes trippes
Il ne reste que du noir quand la fumée se dissipe

Qund la fumée se dissipe, ma vision est des plus franches
Devant mes yeux des cases noires, des cases grises et quatre lignes blanches
Concert dans ma cervelle, l'enceinte à quoi sert-elle ?
La musique, ma huitième merveille.. Tes platines ont l'air vielles
Si la vie doit te coûter cher, paye..
Pour trouver ma conscience, suis le chemin de La Turbie vers Peille
Elle est coincée dans la Bergerie
Encore une bouffée d'air je rie, voyant la rivière je crie
Sachant que c'est ici que ma mère se vit, mon père se vit
Décomposés de fil en aiguille comme dans une mercerie
J'ai souvent vu le n'ant dans mon trip
J'ai souvent causé au gens d'innombrables coups de flip
Posé sur les marches, à La Brigue sous les arches
Je n'ai jamais compris pourquoi mes potes se moquaient de ma démarche
Effet secondaire ?
On gagne en sensation sans imaginer tout ce que l'on perd
J'apprécie le concert, la magie qu'on me confère
L'éléctricité qui règne de mon crâne à mes lombaires
Tout d'un coup je suis un wagon, sans locomotive
car je n'avance plus, mon lutin vert me démotive..

Refrain x2


3. Hathor

Je ne suis qu'un idiot car à tort j'aime l'illusion
Hathor en infusion, j'adore ton intrusion
J'aime le sort qui vient du fond du corps et tient du son
La déesse est appaisante, elle est bien sur un futon
Elle grandit ma palette et se tient prête
A polir mon bien-être, elle me manipule avec des pincettes
Crains cette petite mélodie qui nous vient de Dendérah
Ecoutez-la chanter la plus gracieuse des chansons
Et dansons au profit du grand émoi
Je suis témoin de sa magnificience
De la splendeur de son acte quand elle brise le silence
Sa beauté !
Tout a l'air si insipide quand on le pose à côté
Notez qu'elle est doté d'un pouvoir des plus terrifiant
Des plus édifiants
Elle plonge dans ton âme même si tu restes réticent
Comprend sa valeur !
Elle tourne dans ma tête à 300 kilomètres à l'heure

Tu sais Hathor, j'aime ta voix et je crois
Qu'il existe un endroit pour les gens comme toi et moi
Pour me différencier, il n'y que toi
Il n'y a que toi qui puisse tourner mon coeur en bois
Entends ça t'es entière, pends-toi on m'enterre
Sens ça je pense plaire, tends-moi ta grande sphère
Si tu es vénale, vends-la aux enchères
Hathor, sans toi ma vie est un enfer !
Sans toi le cancer ronge le sentiment
Du grand "A" au grand "R", l'amour s'émancipant
A l'endroit, à l'envers je t'écoute en riant
Je sens cet élan d'air que tu donnes gentiment
Fais que ton sous-fifre fende le fer c'est si facile
Je vois que t'es vivace, convie des vers sur vinyl
Tu prends tous tes pépins pour les plaquer au papier
Ecris si t'es aigri et grille à l'électricité !

Je t'aime comme un amant aimerait l'anonymat
Je t'aime comme les matadors aiment la corrida
Je t'aime comme George Brassens aime la porte des Lilas
Comme ce kamikaze sa patrie quand il s'élimina
L'amour à contre poids, je t'aime à l'infini
J'aime l'épouse de Syrie et la Reine de Lybie
Ici et maintenant, crains le grand
Sort de la musique, son frisson et son pincement, son grincement
Tu as pris mes ennemis tous à coup d'botte
Tu as été présente dans ma vie comme à Woodstock
Dirigeant le Moonwalk, commandant le Jazz
Tu as porté ma misère tout en éreintant mes phases
Piles jamais nazes, ton côté éternel
M'a poussée vers la pensée pour me diriger vers celle
Qui me guide, calmement tu me débrides
Ton sens de la mesure est lucide, fluide
Et face à ton buste, je me sens si stupide
Comme un débutant qui met du temps
A voir la vérité, en éludant
Les dires d'une déesse qui pourtant me veut du bien
Aujourd'hui j'absorbe les propos les plus divins
Qui me viennent, qui me tiennent, qui me peinent, qui me drainent
Je crois qu'il n'y a pas de mots pour t'expliquer comme je t'aime
Hathor, tu es tout ce dont je rêve
Tu m'as offert quelques notes pour me faire poser le glaive
Je veux remercier ton processus
Qui consiste à défaire tous les noeuds dansma tête
Et j'aimerai que tu n'arrêtes jamais, j'ai fini de léser
Continue ta route, je ne cesserai jamais de t'aimer !


4. Egarement

Toi je te connais, tu t'es offert un nouveau nez
J'aime ton sourire et tes chicos couronnés
J'aime ton chemiser, laisse-moi le déboutonner
je sectionne les cordons comme la mère d'un nouveau
Voyez comme je vous connais, je ne sait plus où donner
A cette femme si quelconque ou celle que j'ai couillonée
Donnes-moi une i-dose aussi forte que l'hypnose
L'amour puissance mille qui me donne la cirrhose
Sur un plateau accompagné de six roses
Le déjeuner au lit
Pallas je te regrette malgré qu'on t'ai omis
Dans ma vie, ce long chemin de verre
Balance des cailloux pour qu'on me sorte de l'enfer
Que l'on m'enterre, mon corps est à la science
La joie doit régner par son absence, enfin, je suppose
Un baiser qui s'envole, qui se pose et qui s'appaise
Des lèvres étincelantes enduites de gloss à la fraise
Parti comme je le suis, autant aller plus loin
Mon coeur est da main, je serre doucement le poing
Tout ça dans un coin d'un monde imaginaire
où je suis égocentrique et ma compagne y perd
Ce mon où je suis un enfant, où je traine à minuit
Où je collectionne encore des stickers Panini
C'est de là qu'on m'a banni à vie et j'en pleure
Des hectares de prairie tout en fleurs
Quand j'y cours, accroissement de la lenteur, un espace-temps
Si vaste et important qu'on n'y trouve pas de passe-temps
Lasses-t-en, moi je m'en régale
Suis-je le seul à penser que cet alcool ne devrait pas être légal ?
Pleures dans mes bras, je console
Restes-y trop longtemps, je te contrôle, je te manipule
L'ambiance y est plus chaude que dans la canicule, Pleures !
Verses trop de larmes et c'est ici que tu meurs !

Vos larmes ont dû sécher, je ne vois pas de rancueur
Le but de nos vies se transformera en leurre
Prise de conscience, dans ma musique, pas de règle
Je tartine mon émotion sur vos nerfs comme du beurre sur du pain de seigle
Et ça marche, c'est barge
Le message dans ma bouteille n'est jamais partie au large
L'incompris, je crois que la vérité est un zombie
Elle se cache comme l'apparence de tous les Dieux que l'on prie
Dans ma galette aux fruits confits
La fève est une question irrésolvables
Mais il m'est arrivé de bien piocher
Et d'y trouver une réponse irrétorquable
Les éléments d'integrité se chargent sur portable
Nouveau millénaire, nouvel itinéraire
Altération de langle droit qui domine nos équerres
Voici le plus grand de mes rêves
je veux voir la réaction de mon corps quand mon esprit se met en grève
Je ne veux pas penser, je ne veux pas refléchir
Je ne veux pas essuyer les tirs de ma migraines et ses sbires
Et prendre un comprimé
Le coeur de mon peuple est à l'air libre et sa cervelle est confinée
On riait il fut un temps, j'ai retournée le sablier
Croyant au changement, croyant ralentir le vent
Croyant en fermant les volets le matin en me levant
Croyant tout basculer, croyant voir des revenants
Mais rien, le soleil est à l'est puis s'installe au zénith
Se dirige vers l'ouest pour se cacher au plus vite
Ca évite de trop nous regarder
Le miroir est l'invention qui a dû nous retardé
A trop se contempler, on oublie de voir le monde
Le paysage vert que l'on inonde, que l'on abonde
De bêtises si futiles, si infondées, si immondes
On va finir par effacer le sourire de la Joconde
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MiLS - Volonté Infini Equilibre Empty Re: MiLS - Volonté Infini Equilibre

Message par MiLS Jeu 17 Jan - 15:25

5. Chrysalide

MiLS

Je me trouve devant trois contréesn laissez-moi vous raconter
Le choix de Sophie tel qu'on me l'a montré
Trois portails, trois chemins, trois enseignes
Toutes me renseignent
Sur le pays sans retour dans lequel je m'entraîne
La première contrée est nommée Shou comme la gravure me l'avoue
J'ai franchi le seuil pour découvrir ce que j'ai cru être le territoire des fous
Les embûches sont nombreuses et le but reste flou
J'absorbe les connaissance j'y prend goût
La culture physique comme essence
Frôler sans cotoyer la démence
Améliorer son esprit, son aisance
Perfectionnement des sens et l'équilibre du tout
Mon quotidien c'est la contrée de Shou j'en suis content
Pourtant j'admet que plus j'en sais moins je comprend
Seul dessein valable pour la recherche de la vérité
L'auto-satisfaction et le sentiment d'avoir mérité

Deuxième portail accès au pays sans défauts
Où le monde appartient à celui qui aimera très tôt
Isis, la contrée fantastique
Malheureusement je n'ai pas le code pour le partail automatique
Cadenas jamais ouvert, je n'ai pas découvert
La déesse de Shou qui cache la clef sous verre
J'ai observé à travers les fins barreaux de la porte
Cette vision incomparable depuis ce jour m'exhorte

D.U.B

Cette vallée emporte les ames la ou la raison s'avorte
Tant que la pierre escorte leurs coeurs, ils craignent de franchir la porte
Des monts de béatitude, des gouffres d'amerthume
Des ponts de relation, des tunnels d'isolation
Des prairies d'appreciation, des ruisseaux de lassitude
Et les torrents d'habitudes innondent les plaines d'affection
Jadis entré par effraction, j'en sortis la larme a l'iris
Depuis ce jour, l'hesitation me berce quand je reve d'Isis

Troisieme issue, troisieme portail vers une prairie de pommier
Des trognons jonchant le sol indiquent le culte du sommier
Indique le culte d'une entité au regard ensorcelant
Qui plonge n'importe quel homme prevenant a se tourner vers le présent
Pressant non loin d'Isfet a se tourner vers ses passe-temps
Ses pratiquants ne sont qu'moutons là ou le berger est absent
Le portail que j'ai passé, reste ouvert aux ames lassés
Mais indécis tel un simple homme, je ne pourrais le cadenasser
Attacher mes devoirs aux barreaux de l'oisiveté
N'esperant pas en secret, qu'un jour je puisse les revoir
Par hasard, derriere moi, apercevant dans un miroir
Le portail entrebaillé duquel jaillit la vérité
Une contrée de mensonges, qui happe les coeurs et les songes
Dans une tourmente avide d'envies qui les attristent et les rongent
Un empire de désirs qui ne craint pas l'atrophie
Dont le chemin le plus facile te mene au portail d'apophis


6. Si Tu Connais

Si tu connais le Wu-Tang, tu connais la musique
Si tu connais mon argile tu sauras en faire des briques
Si tu connais mes amis, tu me connais moi aussi
Si tu connais mon avis tu sauras que je suis
Viens si tu connais ma passion
Augmente le volume sur ton caisson si tu en veux une ration
C'est gratuit, pas si vite, pacifie-toi
Si tu connais les bombes, exrime-toi au graffiti, quoi ?
Tu aimes c'que tu entends ?
Si tu connais l'amour plus jamais tu ne pourras faire semblant
Apprend à tes enfants que l'eau et le sable
Font un mélange homogène dans un monde formidable
Si tu connais ma mère, tu sauras que je suis fier
De son courage exemplaire, de son âme volontaire
Et des choix qu'elle a pu faire, j'espère que je suis clair
Je regrette les moments où j'aurai vraiment dû me taire..
La force de caractère doit être héréditaire
Car ma soeur possède la force dans son âme et dans sa chair..
Connais-tu le vice de tous les artifices ?
Si tu connais la violence tu connais les pneus qui crissent
Connais-tu la crise ?
Si tu connais mon penchant pour l'élement de surprise
Tu reconnais la tour de pise
si tu connais la tempête, tu reconnaîtras la brise
Si tu connais les champis tu me verras dans une église ! Yeah !
Connais-tu la force,
Du sablier rouge sur le torse du frère d'un mygalomorphe ?
J'en doute
Si tu empreintes le chemin de ma vie, reconnaîtras-tu la route ?
Si tu ne me connaissais pas, serais-tu à mon écoute ? Vraiment ?
Si tu connaissais mon âme, y verrais-tu profondément ?
Connais-tu la peur d'un gars qui glisse ?
Si tu connais les echecs tu connais l'utilité du sacrifice
Si tu connais la faim, tu connaîtras la soif
Connais-tu la magie d'un poème qui décoiffe ?
Si tu connais mon pays, tu connais les rouquins
Qi tu ne me comprends pas tu chercheras dans les bouquins !

Si tu connais le Wu-Tang, tu connais la musique
Si tu connais mon argile tu sauras en faire des briques
Si tu connais mes amis, tu me connais moi aussi
Si tu connais mon avis tu sauras que je suis

Yeah !


7. Isis

On m'a dit "t'es une boule"
J'ai dit "Oui Monsieur", et je renverserai les quilles
Mon coeur palpite au doux rythme de l'aiguille
Il est toujours dans l'attente
De battre pour d'autres raisons que quand je stresse et quand ça chante
Je m'évince, elle est absente, vient-elle l'épatante ?
Décoincer mes pensées, me délivrer dans pinces de la mante
Bonheur et amour examinés, l'un c'est de l'amiante
L'autre en est le fibre
Les mines productrices ne sont pas en accès libre
J'aurai vraiment voulu vivre sans jamais prévoir
Sans jamais me dire que la dame blanche viendra un soir
Me voir sur ma case noire...
L'ennemi : la conscience, la perte de mes sens
Sommes-nous privés de bonheur parce qu'on y pense ?
Pouvons-nous toucher le silence ?
Ne peut-on voir le sol tant qu'on y danse ?
Est-elle dans la mort la délivrance ?

Refrain [Parfum fleuri, un pétale de lys
Une fleur de vanille, ce régale pur délice
Une toquade, un caprice, une tige sur la fraise
Paysage en noir et blanc, une cascade sur la falaise

Parfum fleuri, un pétale de lys
Une fleur de vanille, ce régale pur délice
ne toquade un caprice, sentiments escamottés
Seins nus sur la plage, le bonheur d'à côté]

Un périple, la joie qui comptait triple
Voyage étonnant sur l'épiderme et je suis son seul disciple
Parti sur le front, j'ai gravi la colline, sa courbe était féline
Les cavités se déssinaient révélant une vue sensationnelle sur ses rétines
Contemplant l'iris, j'ai vu ses lèvres fines et j'y glisse
Les voutes y sont divines mais finissent
Cette contrée fabuleuse je l'ai baptisée Isis
Ici, j'y passerai ma vie, j'ai compris
Qu'un but n'est qu'une étape mais celui-ci serait accompli
On dit, qu'après la falaise
On trouve le point sensible de la créature et on y est à l'aise
C'est vrai, testé approuvé
Putain j'ai trop passé ma vie à dire et à prouver
Alors je niche
Contemplez la paix et la placidité s'affiche
Plus rien n'a d'importance sous le souffle d'une biche
Je continue ma route me caler, non loin dans la vallée
Dis donc c'est humide et légèrement salé
C'est si bon, si bien lorsque l'on gagne
A musarder des heures dans le creux de ces montagnes
Le parcours est encore long mais je m'arrete un moment
Pour contempler la beauté sans me demander "comment ?"...

Refrain [...]

Je poursuis mon chemin sur le sentier, pas de chantier
Là où je me trouve je suis entier, je veux chanter
Respirer, vivre la vie pleinement, sainement
Qu'est le temps ? Peut-être qu'un enchainement d'évênements
Vainement, je cherche le défaut
Dans cette fente suintante qui emorte tous mes mots
Et puis plus rien, je rêve d'être épicurien
Apprécier tous les plaisirs comme j'apprécie les popodums aux graines de cumin
Comme j'apprécie les femmes
Dans la pièce de ma vie, ces dames en sont la trame
Ca y est je suis à l'arrêt, l'endroit semble parfait
Mais je crois que ce que l'on cherche on ne le trouveras jamais...

Refrain [...] x2


8. Bishop

Krovvy Dook

J’quitte l’HP, kil de weed acheté, et gin achevé
Jean a j’té, moi j’kill l’abbé, le truc sur vid HD
J’ai encore ma camisole, il ne manque que mes ailes
Mes gars m’isolent, mon cas d’asile sent l’kérozène, aucun d’mes amis zen
J’ai l’regard vide, mec dangereux, dur d’ingérer
Les dés gérant ma vie, j’dégénère, pour deux gyro’ en déjeunant
D’mande aux jeunes errant c’que les mandats génèrent, j’me marre
Si j’parle de meurtres horribles c’est mon agenda qu’je narre
Art ingérable orange érable, sang rouge, or au genre humble
J’dérangerai Laurent Gerra, mort et j’aurai le mal que Laure ingéra
Trop possessif et pour ses seufs, j’ai pris son Cif, déplie mes vices
Epileptique, syndrome qui s’efface quand j’épie ses fils
Ma psy traque, la ken’ et la car-na, j’suis l’mal incarné
Encore ? non, pas d’cachtons, j’suis l’malin a la moelle incarnée
Fume un oinj avant qu’elle débute, appelle moi Belzebut
J’attends pas qu’on m’blesse et bute pour que j’baise des putes
Trop alli-é-né, j’vis dans l’mal et le bal y est né
L’barillet n’est pas vide, roulette russe des balles y en a

MiLS

On me dit souvent que mon regard est opressant
J'ignore le pourquoi de leurs tics obsédants
Je me sens bien, je vagabonde derrière ces hommes en blanc
Associer mes rêves et ma vie c'est trop tentant
J'aimerai te présenter à mes rituels
Je trouve le glissé du couteau sur ta peau si sensuel
On me dit que c'est mal, que je suis un animal
On me demande comment je fais pour constament avoir les mains sales
Je réponds par une question, il paraît que ça blesse
On me désigne comme fou mais je suis dieu de la sagesse
Fini le temps où je me leurre
Vivre dans un rêve c'est survivre en tout bien tout honneur
certes, je subis les regards
Le moteur de l'apathie m'envoie ravi tu sais j'ai déjà du retard
Opressé par la foule, il que je le comble
Casse-tête si mes trippes sont en fait des catacombes
Infirmière s'il vous plait, où est ma camisole
Je me sens toujours si seul mais j'aimerai que l'on m'isole
Libre je suis mort, les quatre murs sont miens
La chambre est aussi vide que l'humain qu'elle contient

MiLS & Krovvy Dook

Yo kro, qui est cette femme qui brandi son marteau ?
Le cul d'Sophie Marceau, le reput a Brigitte Bardot
Elle m'a l'air familière mais je n'peux pas la replacer
Cette femme repoussant mes pressions que j'reve de depuceler
Madame s'il vous plait, de quoi on nous accuse ?
La cause ? manque d'une case, insertion violente sous l'anus
Je plaide non-coupable, tout ça n'était qu'un rêve
J'plaide non coupable, Madame la Juge j'baise ton trou d'balle
Sortez-moi d'où l'accusation floue me rend fou
Va t'faire foutre, efface ces faux dossiers ou j'te fous l'feu !
Pourquoi tant de grabuge pour un peu de sang et d'os brisés ?
pour 300 coups d'fallus, mon joint d'beuh sent.. j'ai trop tisé
Kro, ils arrivent, je les entends derriere la porte
J'leur coupe la glotte j'l'accoste j'la bloque et sans capote
Pénètre son esprit et le brouillard est de retour
Adorateur et dur auteur, j'endors et tire, pas de ratures
Coups de couteau dans la ratte, coup de coude et coup de batte
coupable, coups d'chlass, toubab sous crack, écoute ça
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MiLS - Volonté Infini Equilibre Empty Re: MiLS - Volonté Infini Equilibre

Message par MiLS Jeu 17 Jan - 15:26

9. F.E.A.R

Samy NC

Seul dans ma chambre vide, "comme une bougie qu'on a oublié d'éteindre"
Dans ma tête tournent "l'enfant seul" d'OXmo puis NTM, tout est rempli de haine, pensées TNT
J'ai les mains qui tremblent et le regard baissé au tapis
Sur mon visage rien ne semble oublier que ma journée fut salie
Par la peur, ma mère rentre et palit, mon frère n'était pas là
Mon père claque sur le palier et me dit "putain mais qu'est ce que t'as là ?"
J'avais des marques sur les joues, de coups de cuter qu'on m'a étalé
Ce jour là une part de moi est partie, le reste sur ma douleur empalé
Mes parents s'emballaient, porter plainte malgré mes craintes
La peur, ce facteur éreintant, m'emprunte à l'appréhension
Réccurente est ma tension : insomnies, pour ça la nuit je dors mal
Le coeur serré, les poings serrés, parait que c'est normal
Quand on se fait tabasser, de s'endormir en pleurant, de vivre à tel point appeuré
Sous un mal apparant, l'oreiller trempé de larmes et le nez accaparant
J'avais 13 ans à peine si tu savais,la tête au sol, les larmes à l'oeil
Les lèvres brisées, regard cloué et par malheur
La peau soufflée par la chaleur, le sang qui coule, et par les pores de la sueur
Tiré par les pieds, à portée des coups de poings, les coudes épais dans l'abdomen,
Comme un coup d'épée, percé dans le mal, domaine de mon passé, domine l'envie d'effacer
Poussières de mémoires dans ma vie noire, guidée par la peur
Envie de saigner dans la baignoire, j'ai mal, une crise dans mes rapports,
Ressasse encore le bruit d'un coup de cutter, j'donne des coup dans ma porte,
Ce qui m'apporte de la rancoeur, j'ai rencart avenue "Porte de l'Art" encore
Un texte triste à mon palmarès : matin brutal, je reste au lit, c'est pas par paresse
De la lumière dans ma tristesse, des souvenirs de barbarie,
Depuis j'ai laissé mes traces de Metz à Nice en passant par Paris


MiLS

Facteur éreintant d'appréhension récurente
Mon côté obscure dort tant qu'il sait que je plaisante
Dès que je me mine ou que ma clareté baratine
Il plante sa barre à mine et doucement me termine
Si j'ai su tout ça, je n'ai jamais pu savoir
Ce qui dans la chambre de mon cerveau a ouvert cette armoire
C'est un mystère, ouvrons ses hémisphères
Injectons de l'anti-peur, voyons la faculté qui s'perd
La peur me manquerait-elle
Le combattant varié volerait-il sans ses ailes
Que dire de ma virilité qui un jour se sentait frêle
jamais se vanter d'elle
Elle est à l'esprit solide ce qu'au sucre est le Canderel
Aujourd'hui, la peur occupe le quart de mon temps
Obstacles abondants
J'y travaille tous les jours, c'est comme rendre l'ouïe aux sourds
Et ça fait si longtemps
Je vis des jours heureux mais je ne suis toujours pas content
Lentement, je perd ma notion de plaisir
Et pire que ça les instants merveilleux
Défilent devant mes yeux et j'ai peu de les saisir
Ca craint, mon destin
Est-il une contrée fabuleuse ou une vie de galérien ?
Ma personne je l'aime mais elle me cause des soucis
Même dans les moments rose je détecte le roussi
Sur mes gardes sans interruption, sans cesse des déductions
De ci, de ça, de dangers éventuels qui peuvent à tout moment faire irruption
La tension dans le bide
Face à ces épreuves je me sens plonger dans le vide
Pourquoi je me la chie quand on me sert ce que je veux ?
Et pourquoi je me braque devant la violence et son voeu
Pourquoi je vis ma vie juste pour faire ce que je peux ?
Et pourquoi je craque, la délivrance est mon pieux..
Ma vie repose-t-elle sur un battement de coeur ?
Si celle-ci était une fleur, je détesterai son odeur
Les angoisses matinales complémentent ma mauvaise humeur
Et quand je vois le charisme des gens autour de moi qui fait fureur
J'ai mal, produit de la terreur
Pendant que les autres ont le sourire je décortique mes erreurs
On croit toujours voir ce qu'on n'a pas chez le voisin
Le temps que la peur soit contrôlée, le bonheur sera déjà loin
Mais loin dans l'absolu n'existe pas
La fin du monde établira-t-elle un effroi le jour où t'y assisteras ?
La peur est compliqué
Pour la quiétude fais la queue comme tout l'monde et n'oublie pas ton ticket
Le mien, les canailles me l'on piqué, me l'ont serré
Et je crois que cet homme là-bas est en train de l'enterrer
Dernier sur la liste malgré mon âme pacifiste
L'ironie est que ma peur est nourrie par les discours bellicistes
Je tend vers l'agonie mais j'insiste
Je hais ce que je crains
Aujourd'hui je chéris profondément ce qui en moi ne valait rien
Où je vis, la haine et la frayeur obstruent la vue du papier-peint


10. Merveilles

Ca fait trois heures que j'écris, mon papier a terni
Pourtant mes pensées sont luisantes comme le bois sous du vernis
Je suis en face du micro en votre humble compagnie
Je vais relater les sept meilleurs moments de ma vie
C'est parti et pour ce faire, je replonge en 2002
Je commençais à connaître les joix d'être amoureux
Elle était avec moi, elle était si jolie
Je me souviens de son sourire, de son petit grain de folie
Après notre pizza, on attendait je ne sais quoi
Sur la place de La Turbie, je me souviens de ses yeux, de cet éclat
Un instant de délire et elle a dansé dans mes bras
On s'est donné en pulic
On s'en foutait des regards et des moqueries, ce moment était unique
Il ne manquait plus qu'une chose, le petit fond de musique
La suite n°3 de Jean Sebastien Bach
Pour un instant qui s'éternise et qui à jamais reste intact
Toujours la même année, un contexte différent
Comment aurai-je pu savoir
Que se mettre dans un état si minable pouvait être si plaisant
J'ai goutté !
J'absorbais pleinement la musique qu'on écoutait
On planait constament, nos consciences étaient à l'ouest
La drogue naturellement nous faisait lacher du leste
On m'a convaincu, à la brigue pas de 'blèmes
Je vivais dans un rêve ou dans les vers d'un poème
Perchés une semaine dans les tentes ou le chalet
J'ai eu mes premières hallucinations sur la route qu'on calait
J'étais maître j'ai vu Dieu
Quel bonheur de marcher quatre kilomètres tout en fermant les yeux

Refrain

Si je devais résumer ma vie, voici ce que j'en tire
Des moments qui m'ont construit, et d'autres qui ont pu m'anéantir
Constament je revis
Les sept grands moments qui ont fait de moi ce que je suis

Mars 2004, c'était son anniversaire
L'époque où H24 je me trouvais sur les nerfs
Je revois comme si c'était hier cette danse
Sur une chanson de placebo, avec elle j'étais en trans
Le chichon dans mon cerveau faisait l'éeffet d'une eclipse
Dans ma tête je vivais la plus sombre apocalypse
C'était bon, et enfin je savais
Que je ne voulait plus m'éloigner
J'aurai voulu que ce moment ne s'arrête jamais
e savais que j'atteignais la pleinitude
On était deux à 300 000 kilomètres d'altitude
Je vivais la fin du monde, des images plus qu'immonde
J'étais si bien dans les bras de cette belle blonde
Toujours la même année, un contexte différent
Dix amis, dix ordis et de nombreux branchements
Pour un week-end on se plongeait dans des combats passionnants
CS était le jeu et le chichon le carburant
72 heures sans arrêt, on nous prenait pour des tarés
On nous a dit qu'on finirai par avoir les yeux carrés
On s'en carrait, on vivait le délire
Les frags, les bédos, les head-shots etaient le fond de nos désirs
En juin 2006, avec elle c'était crise
A ce jour je ne comprend pas d'où venait toute la méprise
On s'est séparé un mois, l'enfer était en moi
Et rien ne pouvait cacher les larmes de mon émoi
Une après-midi, il me semble
On a parlé longuement, réalisant qu'on voulait vraiment être ensemble
Le soir des retrouvailles était inoubliable
Je croyais que je flottais comme un ballon dirigeable

Refrain

Octobre 2006, le bonheur à son apogée
Ma confiance retrouvée et mon ennui délogé
Je me rappelle de la réservation, de la passion
Ce soir-là j'ai oublié ma cravate et j'en ai fait une fixation
C'était con, je me rappelle du casino
Je me rappelle de son cocktail, je me rappelle de mon sirop
Je me rappelle de ses chaussures qui faisaient mal, et de plus
Je me rappelle d'Olivier, je me rappelle du Colombus
Ses yeux pétillaient comme les bulles de son champagne
J'étais entier, si loin semblait le bagne
Sa crise hoquet, je me rappelle quand elle s'évince
Je me rappelle du port, je me rappelle du Quai des Princes
Mon dernier grand moment n'est pas précis
Je vois ma mère et ma soeur qui vont bien, un sentiment que j'apprécie
Ca n'a pas de prix, le cercle qui atterre
Elle ont pedu la bataille mais elle ont remporté la guerre
Je suis fier, si fier de l'exemple qui est à suivre
Je suis fier qu'elles m'aient appris que la violence est dans les livres
Je sais qu'elles se construisent et qu'elles iront au bout du monde
Et qu'elles sont épargnées quand les divinités grondent

Refrain
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Message par MiLS Jeu 17 Jan - 15:26

11. Home Sweet Home

MiLS

Le sud de la France, un pays merveilleux
Le soleil sur Villefranche et les palmiers à Beaulieu
Les femmes ravissantes, les tonnes de bateaux
Qui siègent dans le magnifique port de Monaco
De splendides auberges entourées de vignes vierges
Des gérridés sur la rivières et des pêcheurs sur la berge
Un cocktail de fruit
Un sandwich avec salade entre deux tranches de salami
On pourrait croire au paradis
Ca ne l'est pas, car tout ce que je vois de surcroît
Sont des masques de l'horreur qui m'enlèveront la voix
Des hommes à la dérive qui baignent dans leur pisse
Des gens de plus en plus débiles qui arpentent les rues de Nice
La haine dans les regards, la peine dans les yeux
Les esprits que les gens craignent de Menton à Mandelieu
Je ne veux plus compter les enfants effrontés
Que les parents ont lachés sans penser à les dompter
J'ai le mal du pays, je ne suis pas chez moi
Une partie de ma douleur vient de la région PACA
Des gens aigris, du ciel jamais gris, de la mairie de La Turbie
Je pense à la trainée majestueuse que laissera mon férrie
Je pense à ma nouvelle vie
Nouvelle incarnation d'un voyageur en série
Je veux voir de nouveaux sites, comme dans Thalassa
Visiter tous les coins de l'Australie au Canada

A Lil Zeker

Né dans le Nord, était-ce le bon endroit ? C'est discutable
J'manque de soleil et d'paysages, de paradis scrutables
Ici c'est gris et humide la plupart de l'année
Ça m'a donné la peau livide très loin du teint basané
J'ai appris à vivre entre des flaques et des feuilles mortes
J'ai connu peu d'chaleurs et le bleu ciel me manque
J'suis devenu citadin car la nature ici est limitée
Je sais qu'la ville pollue mais j'pourrais pas l'éliminer
Pourtant c'est ma maison, oui c'est bien ma région
Pas de sable fin ni de marais géants
Le plat pays, coincé entre Londres et Paris (alors)
Pourquoi au fond je sens qu'chez moi c'est pas par ici
J'ai kiffé New-York, et j'ai kiffé Montpellier
Faudra-t-il que j'm'exporte hein pour passer mon palier ?
On nait, et puis on meurt, entre deux on voyage
Si seulement j'avais pu choisir la place du premier âge
Mais bon je viens de Lille et j'en suis fier malgré tout
C'est ici que je suis devenu comme ça après tout
Avec des si, avec des si, on referait nos vies
Avec des si, dans une bouteille, on mettrait nos villes


12. Shou

Vous êtes dans la contrée de Shou
Comprenez-vous qu'un enfant n'y comprendra pas tout
Il plisseras les yeux à la vue de vos appareils
Scrutera les plans puis refera pareil
Il veut divaguer, il veut savoir ce que l'on sait
Il veut la solution d'un futil énoncé
Il veut connaître la joir d'un esprit bien poncé
Le pourquoi du comment du clair et du foncé
Donnez-lui la main, montrez-lui le chemin
Des sciences et des questions pour un meilleur lendemain
Traverse le portail et tente un peu ta chance
Plus jamais tu ne vivras dans le néant, dans l'ignorance
Dans la dérive, contemplez les formules qu'ils écrivent
Ouvrez un peu votre âme, allongez vos perspectives
Observez la contrée, prenez conscience de vous-mêmes
L'autocritique est une force qui raccrochera vos chaînes

Refrain

Ici, c'est la contrée de Shou, comprenez-vous
Qu'on y a élaboré des objets comme la lentille et la roue
Il y a de tout, pour toutes les demandes
Les attentes sont si hautes qu'on ne pourra jamais en redescendre

Revoyez ce gamin qui court dans le jardin
Son esprit créatif dans un voile de satin
Il aime la complication, n'a jamais froid aux yeux
Il sait qu'il inspire de l'oxygène et rejette le CO²
Ca l'interesse, il veut en savoir plus
A peine a-t-il 11 ans que déjà il veut savoir ce qu'est le cunilingus
Il veut connaître le sexe et les péchés
Il va beaucoup trop vite mais il ne peut pas s'en empêcher
Les questions sont nombreuses, certaines sans réponse
Il veut cultiver des rosiers mais ne veut pas récolter les ronces
Il veut la finalité, des projets aboutis de qualité
De l'amour de l'amitié
heureusement, il se trouve dans l'environnement propice
Tellement de paramètres que certains cerveaux rotissent
Sur place, un monde où l'Aspro est efficace
De la contrée de Seth, on ne peut pas voir ce qu'il s'y passe

Refrain

C'est la contrée de l'art
La créativité amène la fasification et le milliers de dollars
La fierté amène la gloire, la guerre amène les munitions
Des tonnes de pensées dans un cerveau en ébullition
Ca fait quelques années que je parcours l'horizon
Des clashs, des points de vue en collision
J'en ai vu, j'ai souvent été déçu
Par les habitants de la contrée de Seth qui un jour m'ont ému
Quand je pense que je faisais partie des leurs
Quand je pense que je pouvais ne rien fair pendant des heures
Aujourd'hui c'est impossible, il y a trop de connaissances
Ma conscience ne s'arrête pas pour reprendre de l'essence
Et comme si ça ne suffisait pas
J'étudie le mental pour trouver ce qu'il se passe au fond de moi
Les idées se multiplient comme un rayon dans un prisme
J'ai ajouté à la science les cultes et le spiritisme

Refrain

J'aime le savoir mais tous les jours nous le payons
A coup de chèques, à coups d'euros et même à coups de crayon
Veillons à bien apprendre à nos enfants
Qu'il faut se battre pour ses rêves, quitte à paraître offensant
Et ça, c'est tous les jours pareil
Même si tu penses qu'aujourd'hui ressemble étrangement à la veille
Ici, les gens chantent et les gens dansent
car ils savent que la vie n'est qu'une question d'apparence
Moi-même j'ai l'impression d'être heureux mais je sais
Que la peine peut se voir dans mes yeux et lever
La curiosité des gens qui n'ont toujours pas compris
Que toutes les questions qu'ils se posent ont un prix
La science n'est pas gratuite, il faut payer en liquide
Si tu savais ce que je sais ton porte-feuille serait vide
A Seth, ils boivent de l'amertume dans des flasques
Mais Shou est la contrée des costumes et des masques


13. Sinuosités

Zedka

Sous le manteau c’est élémentaire, tellement qu’a terme meme tes amis t’gazent
Maintenant la télé materne, les petits de ma terre sont devenus kamikazes
Sous mon parka j’me suis parqué, j’connais par Coeur les vices
J’tourne pas ma veste, je vise, a ne jamais perdre comme parker lewis
J’parcours ma ville, le jour et la nuit, surtout quand l’ennuie veille
Les p’tits ont l’regard vide, et le Coeur froid, pendant les nuits d’hivers
Je vise les jambes, pour ces petits gens, il faut que les gendarmes hurlent
J’avance sans armure, mais sans ma clique, autant qu’j’fonce dans un mur
Hey l’ami demande à myr, car dans sa ligne personne n’ose faire un tour
Nous on vit que dans l’ombre comme des vampires à la Nosferatu
On s’fera tuer, car sous ma lanterne ca appelle à l’aide
Tellement sous le manteau, qu’en dessous moi j’garde les fesses à l’air
La route est longue, ca sort des skeuds de sous l’imper
Peu d’temps à perdre, on m’tends la perche, seulement pour m’sortir de la merde
Regarde les autres, ca m’brise les os, d’voir à quel point ma vie m’effrais
Moi j’ai la tête sur les épaule, j’veux pas ser-po pour faire des billets verts

D.U.B

Panne de confiance sur la route menant a la plaine des appaisés
Encaisser les dénivelés n'est pas synonime d'apprecier
A presser l'envie de voir, a presser l'envie de croire
On n'presse qu'le fruit defendu contenant le jus du devoir
Illusoire est l'aire de repos, nombreux sont les kilometres
Quand l'envie de s'élever s'ennivre, l'espoir est un ethylotest
Et si la pluie noie nos paumettes, que nous essuyons d'un rictus
A chaque autostoppeur de reves, nous claquons la porte aux excuses
Remarque le nombre de pouce levé, suivi du nombre de troisieme doigt
Comprend qu'on centralise nos peurs juste en les pointant du doigt
Et tu crois qu'les feux de detresse justifie ta nonchalance
Mais ils n'accusent qu'une perte de sang froid qui perle par abondance
Dans l'urgence, l'etre humain ne prend pas les bonnes décisions
Il n'est qu'un vehicule d'usine n'ayant pas connu d'révisions
La transmission entre son coeur et son cerveau est défaillante
La route est sinueuse mais il fonce sans meme tenir sur ses deux jantes

MiLS

J'avance avec angoisse sur la route de la vie
Un parcours plus tortueux que tous les monts que j'ai gravi
Visibilité zéro dans les virage, incrédule à chaque visage
Je marque des arrêts réguliers pour admirer le paysage
Mais d'où l'a-t-on copié ?
Vingt ans que j'y marche et j'ai déjà mal aux pieds
Mon aponévrose plantaire est atroffiée, comment lever le trophée ?
La douleur aigue pénètre dans mes perroniers
Les panneaux sont absents, les passants
Te cracheront dessus si tu n'as pas le bon accent
A l'est le soleil, à l'ouest le chaos
Je cherche l'écriteau qui m'indique le Tao
tant de gens vagabondent dans le sens inverse
Ont-ils été déçu par ce qu'ils y ont vu et s'y exerce ?
Je suis sceptique et depuis tous les ennuis que j'ai pu m'attirer
Je rampe lentement tout en évitant les cavités..

A LiL Zeker

Au carrefour de ma vie seul face à deux routes
L'une est claire et précise et l'autre est sinueuse
L'une mène à la fortune et l'autre mène à la déroute
J'ai choisi celle-là, l'autre semblait si niaise
Hors des sentiers battus découvrant chaque instant
Faire comme bon me semble et non comme ils auraient souhaité
Le choix peut paraître étrange mais je voudrais que chacun s'taise
J'assumerai les châtiments j'ai pas peur de me faire fouetter
La vie de bohème plutot que la vie à fric
A l'image d'Hassan l'Grenadin dev'nu Léon l'Africain
Chaque virage comme des enseignements vitaux
Peu importe si j'n'arrive pas aussi vite là-haut
J'ai compris nos tourments meme s'il fut tard
J'ai choisi d'faire c'qu'il me plaît sans penser au futur
Ne pas être vieux pour vivre, non, ni trop vivre vieux
Ce qui m'ennivre, inscrit dans un livre bleu

Krovvy Dook

Mes grands parents avaient l’mode de vie décrit par Jean Valjean
Y’a tant d’malchance, qu’on attend l’argent, pas ces chants valsants
Si la route n’était pas si chaude la vie n’aurait pas l’même arôme
Rien qu’ça maronne, et Dieu merci tous les chemins mènent à Rome
Même si la route est longue, et sûrement trop balaise
J’fuis les balises, fais mes valises près de Varèse pour m’mettre à l’aise
Sentier tordu, trop trafiquent comme Tony puis l’idolâtrent
Spliff de weed au lac pendant qu’tu coupes la coke en litres au plâtre
Chemin trop sinueux, avec mes jantes en 14 pouces
J’veux qu’ils m’adorent tous, c’que j’insinue, qu’les cadors s’poussent
Sérieux c’est pas simple, la vie sans primer me hait
J’ai trop d’fois due sauter l’obstacle comme au 110m haie
La route est sinueuse au delà des sentiers battus
Sur l’terrain c’est le sang qu’t’évacue, moi ma santé n’va plus
J’serai bien arrivé avec mon spliff et verre de Suze
Sur l’album de Mils, t’aimes pas ? bah qu’t’as mère me suce


14. Sur L'échiquier De La Vie

En '99, je restais dans mon coin
Je prenait de l'importance dans la vie des gens mais qu'à la fin
Et parti de rien, je voyais déjà au loin
Je voyais chez mon voisin que mon bonheur était loin
Je ne marchais qu'en ligne droite et j'avais bien du mal
A retirer mes oeillères pour exploiter les diagonales
On m'a servi, on m'a poussé, on m'a permi de briller
Sur l'édifice de l'amitié je me voyais être un pilier
La partie se déroulait ainsi avant de voir l'amour
Sur léchiquier de la vie, je croyais être la tour
En deux 2003 du progrès, en fait pas vraiment
J'attirais le mauvais oeil comme le frigo mon aimant
J'apprenais la peur et à apprivoiser mon coeur
Les lignes droites ayant disparu, donner du plaisir fut un labeur
Et malgré mes désirs, les nombreuses cases où j'ai pu attérir
Avaient toutes la même couleur...
C'était noir, des crampes à l'abdomen
Uppercut dans les côtes, crochet droit dans les abdos, même
Si on disait oui, incompris, perpétuellement coup sur coup
Sur l'échiquier de la vie, je croyais être le fou
En 2004, j'ai franchi un nouveau cap
Je sautais les obstacles en vue de la prochaine étape
Fini les diagonales et les droites
J'ai ouvert mon esprit réalisant que ma vue était trop étroite
Je pouvais prendre la fuite, je pouvais attaquer
Je ne regardais même plus le quadrillage du parquet
En dessous de moi les éléments
Je ne pouvais être bloqué ni stoppé, je me déplaçais aisément
Je pouvais être immobile, je pouvais cavaler
Sur l'échiquier de la vie, je croyais être le cavalier
2005 et 2006, voici mes années roses
Depuis ces années-là, je ne demande plus où l'on me dépose
Il était impossible que je régresse
Placé entre la case du fou et celle de ma déesse
Je me sentais si bien, la vie était facile
Pourtant j'était la pièce du plateau la plus fragile
Déplacements multiples aux nombreuses connexions
J'avais peur de quitter ma dame et peur de l'oppression
J'étais protégé, je n'avais pratiquement pas de désarroi
Sur l'échiquier de la vie, je croyais être le roi
Aujourd'hui c'est différent, je vois le front de face
Je suis la couche de peau qui protège la carcasse
D'ici, une seule case m'est accessible
On m'oblige à avance, à protester d'une voix haute et intelligible
Je marche, je marche et je dois oublier
Que mon arme de prédilection est un bouclier
J'ai peur et je tremble, l'angoisse est dans mes veines
Coup d'oeil derrière mon épaule mais ma détresse est veine
Entre c2 et c7 mon existence tourne en rond
Sur l'échiquier de la vie, en fait je suis un pion


15. V.I.E

Cette belle blonde je l'ai dorée, données faussées
J'connais l'orée, l'orée dorée qu'arborait la forêt
Forêt qui n'était pas, cercle d'arbres qui dissimulait la clairière
Le col en miettes et bois, impardonnable est l'équuilibre précaire
Vois la flamme sur l'ether
Et je crois à la femme sur mes terres
Je me noie dans le vide de son âme, indispensable
Sans graine, sans galerie et sans câble
Ma bravoure est en sable, mon envie n'est pas rentable
Malgré mes désirs, la force de mon esprit reste offensable
Je prierai si j'y croyais, prierai si j'y voyais
Un inconvénient, ma raison est icompétente
Pose-moi la question, parodnne-moi si la réponse est chiante
Il refuse, me confie ses avis
Car il a compris que comprendre c'est se compliquer la vie
Je suis envahi par les gazelles
Je vous écouterai toutes mais une par une mesdemoiselles
Elles me disent :
"Les hommes sont des salauds qui ne pensent qu'à mon derche"
Mais au fond un salaud c'est exactement ce qu'elles cherchent
Voici un gars qui t'aime mais il ne t'interesse pas
Comment tu te débrouilles ?
Attiré par cet homme qui au final te baisera
Et qui s'en bat les couilles
Sombre est le jeu de la séduction
Pour vrai qui paye double il y a un faux qui chope toujours des réductions
La balançoire est vide mais le mouvement y demeurre
je n'ai pas encore trouvé cette dame de pique
Qui aura le pouvoir de me déchirer le coeur
Pallas, j'ttends toujours le jour
Où tu t'approches pour délivrer mon sens de l'humour
Fais-moi rire, fais-moi rêver
Donne-moi toutes les choses que je n'ai jamais eu
Fais moi flaner dans les rues
Fais de moi un homme fort, fais de moi le plus têtu
Connais-tu la raison de mon vécu, mes motivations ?
As-tu une estimation
Des principes qui me poussent jusqu'à destination
Qui vivent et qui vibrent
En trois mots : Volonté ... Infini ... Equilibre
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Message par MiLS Jeu 17 Jan - 15:27

16. Monologue

Veux-tu vivre dans ce monde où tout mène à l'embrouille ?
Cherche mes incapacités, tu rentreras bredouille
Ta vie est en fer mais destinée à la rouille
Fais comme les vrais rappeurs et touche-toi les couilles
Sur scène, carresse-toi l'aine
Dis que tu t'en fous et contemple tous les gens que ça ramène
Montre-toi sûr de toi quoi qu'il advienne
Contre moi le dur émoi, les choix et la peine
La confusion, dans mon esprit m'achève
Suivez-moi encore une fois au bout de mes rêves
J'adore ça, capter votre attention
Ecrire des frivolités, les offrir en chanson
Je suis jalou de moi-même et de mon esprit
Adepte du "çais-fran" alors "r'nais-co" ma "tesse-vi"
La langue et sa "nesse-fi", l'orthographe et sa "chesse-ri"
Le verlan désolant va me sortir par la vessi
Je rêve de voir Hathor dans la contrée d'Isis
Où l'amour est ma milice, façonné au verre de silice
Allez tire-moi cette balle qu'on en finisse
Alors ? Vas-y, t'as la gachette
Veux-tu que l'acte unique fasse partie de ta palette ?
Fais-moi confiance, supprime ta conscience
Ferme un peu les yeux reçois l'ivresse en abondance
Y a pas de direction, y a un sens, c'est mon sens
Le chemin vers la grande histoire de l'ouest
On dit que ce qui compte c'est le geste
Je cherche sans espoir quelqu'un à qui offrir la peste
Ne réponds jamais à mes questions, elles constituent un simple test
Tu es prévenu, tu marches sans savoir
Qu'il n'y a pas d'endroit plus sombre que l'intérieur de ta mâchoire
Je suis intrigué par ce monde
On a cru pendant longtemps que ma vision était plate, elle est ronde
Et vous les pensées, vous allez trop m'achever
Pour caler la rime comme il faut, parler comme Yoda je vais
C'est la mode, la rime pour la rime
Les multi-syllabiques et les rappeurs en intérim
Alors ? Veux-tu vivre libre ?
Ou sur le fil de l'ignorance en équilibre
Je ne sais pas, je subis le trépas
De l'âme rebatit sur ce projet en prépa
Dis-moi comment façonner le schéma
D'une vie réussie, d'un bonheur en suspension ou en tréma
Le stress qui est en moi est un reflet
Comme le miroir d'un mouton dans son appartement meublé
L'angoisse nous dévore et nous dit qu'il faut prévoir
La météo, les évènements, les pièces pour le pourboire
Les horaires de travail, le programme télévision, regardez mes visions
Tout comme vous je subis la vie, j'ai peur des décisions
De l'effet papillon
Des anonymes sanguinaires enfermés dans les pavillons
Mon facteur est un tueur, même moi je suis instable
Le boulanger s'est tué, le banquier pète un câble
Toi qui me regarde, regarde plutôt à gauche
Tu verras ce pauvre mioche qui tombe et qui s'amoche
Se relève et souffler sur sa bosse
Prêt à obtenir une réputation, à foutre des coups de pioche
Toi qui me regarde, regarde plutôt à droite
Un sexagénaire aigri qui veut qu'on baisse un peu les Watts
Qui croit que son futur est enfermé dans une boîte
Et qui veut l'aide d'Arthur pour une décision adéquate
Toi qui me regarde, regarde ce miroir
Tu aimes ce que tu vois mais ce reflet est illusoire
Un amas d'accessoires d'ailleurs ça fait bientôt
trois minutes que tu bavardes tout seul sans le savoir
Toi qui me regarde, regarde un peu ces gens
Qui tremblent des jambes mais qui semblent intelligent
Ils le sont, à l'intérieur de ce son
Contemple le miroir et tires-en la plus belle des leçons
Tu n'es rien, même pas un point
Car rien n'existe dans un univers dont on a jamais vu la fin
Ma vie : Un enchainement d'utopies
Mon quotidien : La copie d'une copie d'une copie
Je suis une victime de la peur et de la science comme on en recense
Beaucoup, dois-je habiter un igloo pour prouver ce que je pense ?
On m'agrippe au cou parce que j'en ai marre de l'homme et ses nuances
Tu sais je pleure l'alcool et ses ravages
Les hommes qui vagabondent, la bouteille leur seul bagage
Les portraits aux yeux tordus qui se plaisent sur les nuages
Le grand livre des vins, j'en brûlerais les pages
Un verre de rouge c'est bon pour le coeur
C'est bon pour les réunions tous les soirs à sept heures
Appelle-moi le serveur, dis-lui qu'il m'écoeure
Dis-lui de ramener de la vaseline et son shaker
Ca me tue, la drogue en camouflage
Ce sommelier respecté, diplomé est-il un escroc à l'ouvrage
Toujours pas de réponses, regarde ma rétine
Chez moi, la tige des roses est lisse et les tulipes ont des épines
Il parait que l'angoisse c'est du vin blanc et du sable
Pourtant à première vu, rien qu'une goutte du breuvage est inbuvable
Mais j'absorbe
Attendez deux minutes je dois trouver une chaise et une corde...


17. Seth

J'ai traversé les champs là où l'herbe y est morte
J'ai voulu reculer quand on m'a fermé la porte
Au nez, j'ai vu le visage de mes proches
Tout ce temps ils savaient que le clef se trouvait au fond de ma poche
Il pleuraient derrière la grille, leurs mains étaient tendues
Et j'ai décidé de partir vers la contrée défendue
Vers l'étendue de pierre morte, de terre morte, de sol au bois fendu
M'entends-tu ? Sur l'espace carrelé
On a toujours quelqu'un pour nous écouter parler
Ici c'est mort, rien qui nous honore
Mais on peut plonger dans des rêves sans en recevoir les torts
L'essor de mon âme est impossible par le plus grand des efforts
Donc je n'en fais pas, je sais pas
Pourquoi la vie est si dure quand on veut retracer les pas
Du commun des mortels dans la contrée de Seth
La paresse les a mené dans une alcôve secrète
Loin des bêtes, loin des fêtes, si loin de tout regard
Les moutons de l'apathie se font bouffer par les renards
Tôt ou tard, je me demande qui me sauvera
C'est la dernière étape avant le passage dans l'au-delà

Refrain x2

Seth, cette contrée sûrement me plairait
Si tout n'était pas blessé ou mort et enterré
Si tout n'était pas sans vie, des poux jusqu'aux pissenlits
Si tout n'était pas figé sur un divan gris

Collées au carton, mes lèvres interagissent
Dans le pays des terres vieilles on pourrait m'appeler Alice
Je cherche le lapin qui détale avec l'horloge
Je cherche la dame de pique, j'ai trouvé la fumée qui m'égorge
Qui dégorge des substances de la plus moindre qualité
Un piège qui prend à part, premiers pas pour l'insanité
Et j'ai toujours à l'idée de ne jamais travailler
Pour ça j'ai sacrifié toutes les fêtes de farfadet
Dans la torpeur on est si seul, c'est morbide
Toute la nuit j'ai cherché dans le champ mais celui-ci est encore vide
Je pense moins qu'une blatte, je me tate pour une latte
Ici, mes idées courent aussi vite qu'un cul-de-jatte
Omniprésence du brouillard dans un paysage noir
La terre est morte on ne peut plus y cultiver l'espoir
Faut croire qu'elle est loin de moi l'envie
De connaître les mécanismes d'une science qui a grandi
belle est l'indolence, je suis bien dans l'ignorance
Que mon manque d'engagement soit prescrit par ordonnance
Ca ne me gêne pas, mais j'aime pas toujours devoir me justifier
Devant les gens qui se prennent pour des justicier
Enlevez vos masques, vous êtes dans la contrée Seth
Il n'y a pas de paquerettes, pas de violettes
La poésie et la philosophie sont des concepts obsolètes
Un univers pour essuyer vos dettes

Refrain x2

Pourquoi suis-je si bien dans un monde si pourri
Pourquoi suis-je attiré quand la molesse me sourit
Le facteur éreintant d'appréhension récurente
M'a quitté pour une durée qui m'a semblé si plaisante
J'ai scruté la contrée pour y trouver le néant
La musique n'est qu'un enchainement de bruit, c'est abérant
Tu sais dans ce monde, un arbre n'est quun arbre
Quelle est la différence entre une caillasse et du marbre
Peu importe, je veux juste me réveiller demain
Je suis bien si je respire encore à la fin de mon refrain
Pas sûr, rien ne me rassure
Qui voudra se plaindre si je ne connais jamais les joies d'un ciel azur
L'esprit s'est planqué
Mais quelque chose que je n'ai jamais eu ne peut pas me manquer
Ici, je vis ma vie seulement pour vivre
La chance n'est que chance, c'est à elle que je me livre
Je ne pose pas de questions car le hasard va me guider
Quel bonheur d'entreprendre l'inaction, l'oisiveté
Pas d'interrogation dans ce territoire baclé
Il n'y a pas si longtemps, j'ai enfin trouvé la clef
Accés à des questions comme la peur et l'amour
A peine un pied dehors et j'ai voulu faire demi-tour
Mais si l'on quitte la contrée, rien qu'une journée
La théorie nous dit qu'il est impossible d'y retourner

Refrain x3


18. Gangsta

Des fois j'ai envie de casser des briques
Et des fois j'ai envie de passer les schmitts
Avec un sac plein de weed avec un kilo de shit
Envie de tuer un tocard au hasard parce je sens qu'il le mérite
une balle dans la tampe, la sensation d'un flingue
La sensation de crampe quand je tremble dans mes fringues
La perle qui rend dingue, la montée d'adrenaline
Te regarder droit dans les yeux quand je t'épingle
Savoir ce que ça fait de t'appeler Coco
De jouer avec ma vie, de la traiter comme un loto
D'allourdir un ascenseur pour qu'il y ait 20 kilos de trop
Faire 300 kilomètres/heure sur un sentier à moto
Fils tu ne sais pas ce dont je capable
Tu ne sais pas passer à table quand ta peur est si palpable
Je veux plaquer l'impacable, casser l'incassable
Le corbeau va te tuer si tu t'approches de ma fable
User de mes outils, du marteau à l'enclume
Je veux voir passer ton sang de tes artères à ma plume
je veux voir dans ton iris pour éteindre sa lueur
Je veux savoir ce que tu penses pour devenir ton tueur
Je veux me voir dans ta sueur
Relativiser quand on me casse bien les couilles
Crier haut et fort qu'en réalité j'adore quand on me cherche les embrouilles
Une dernière volonté avant que tu dérouilles ?
Une tranche de pain, un photo un autographe ?
On dirait que t'es blasé quand en fait tu sautes au plafond
Adepte d'auto-baffes on connait l'auto-shoot
Je vis ma vie à fond sur Nationales et Autoroutes


Parlons de tes abdos et de tes pecs en silicone
Parlons de mon talent quand je dompte le microphone
Mon écriture est reine alors met mon bic au trône
Elle est bien plus que ça, fondatrice de l'égotrip
Et malgré les années t'as l'égo type
Du type qui veut trop se la jouer, alors cesse de cafouiller
Je vois dans ton p'tit jeu que ta fierté est à louer
Mais tu ne veux pas l'avouer, ma foi reste dans ta tristesse
Parle de Tic Tacs je parle tactiques et business
Fils, connais-tu l'action ? Connais-tu l'attraction
D'un coup de boule, d'un coup de schlass, d'une baston ?
Je hurle quand je frappe, je pleure sur le bitume quand on me tape
Mais putain qu'est-ce que je tue quand je rappe !
Ta plume est dans les vaps, la peur est pure et me rattrape
Si tu ne me captes pas c'est que je ne veux plus que tu me captes
Si ton micro te rejette, tu n'es sûrement pas apte
Si ta bouche y est malvenue c'est ton cul qui s'y adapte
Prends-en de la graine, et parles un peu moins fort
Va choper mon CD à la Fnac ou Hit Import


19. Les Yeux Ouverts

Le matin quand je me lève, je pose à la fenêtre
J'absorbe les infos que la vue peut me transmettre
Le coude sur la commode, d'un ipod je m'accomode
Je vois des éclats vert qui jaillissent des émeraudes
J'aperçois un homme sur un banc qui pleure les larmes de son corps
Essuie la morve sur sa manche mais reniflera encore
J'ai peint ce tableau et la tristesse qui en ressort
Et là je suis surpris par mon remords, je sors
Prêt à lui offrir mon aide
Il me parle de sa sexualité et des questions qui l'obsèdent
Je reconnais cet homme mais impossible à le remplacer
Il est tout de suite monté dans le premier bus qui passait
De retour à ma fenêtre, j'aperçois un enfant armé d'un baton
Qui scrute l'herbe à tâtons
Je sors pour lui demander ce qu'il cherche et calmement il me répond
"Je viens trouver mon âme, je l'ai perdu dans la rue"
Un battement de cil et cet enfant a disparu
Je reste sous le choc, ai-je bien entendu
Le déjà-vu me reviens, ce gamin je l'ai connu
Est-ce un coeur que j'ai brisé ou une main que j'ai tenu ?

Refrain

Tourne, tourne la toupie de ma routine
Le cercle est si vivieux et l'ennui est ma sourdine
L'infini mon stimulant, le déjà-vu est si usant
Je marche dans huit au fond d'un écrit virulent
J'ai mis du temps, trop de temps à voir le sablier
A voir par la fenêtre mes sentiments expatriés
Sous verre le sable s'égraine et j'ai enfin découvert
Que la vie est bien plus laide quand on garde les yeux ouverts

Le matin quand je me lève, je me pose à la fenêtre
J'absorbe les infos que la vue peut me transmettre
Le coude sur la commode, la musique dans les oreilles
J'ouvre les volets et je prie pour le soleil
Dehors le même banc, la même rue, le même horodateur
Je me frotte un peu les yeux, je vois encore cet homme qui pleure
Stupéfait, dois-je encore aller le voir ?
Avant de me décider, je vois un homme en peignoir
Qui s'approche de son banc et lui offre son mouchoir
Ils discutent pendant 2 ou 3 minutes, pas plus
Avant que l'homme aux manches sales se relève et saute dans le bus
Je cours vers le trottoir rattraper l'homme en peignoir
Il n'est déjà plus là et j'ai l'impression bizarre
Que l'on se joue de ma mémoire. Je rentre et je m'attends
A revoir cet enfant qui la veille ne m'a pas laissé le temps
Il est là, l'homme en peignoir est avec lui
Je ressors en pleine panique pour qu'on m'explique ce que je vis
Plus personne, la peur m'envahie, mon esprit me trahit
Je sillone la rue en recherche de l'illusion
Je rentre ne trouvant que confusion

Refrain

Le matin quand je me lève, je me pose à la fenêtre
J'absorbe les infos que la vue peut me transmettre
Le coude sur la commode, l'attente dans le regard
360 degrés voici le cercle qui repart
L'homme qui pleure est revenu
Cette fois j'ai retenu la leçon comme un entraînement
Je reste derrière la vitre attendant la suite des évènements
Voilà que vient l'homme et on peignoir, sa gentillesse et son écoute
Le sourire aux coins des lèvres pour cette scène qui me déroute
Comme prévu, l'un des hommes rentre dans le car
L'autre ne perd pas de temps, repart
Mais voilà un homme plein d'angoisse qui déboule sur le trottoir
Merde, je ne comprend pas bien
Je détourne la tête pour ne pas voir et j'aperçois le gamin
L'homme en peignoir est avec lui, je me tape des hallus
Un autre gars débarque pour silloner la rue
Etait-ce vraiment moi ? est-ce que je me suis vu ?
Dans un cercle continu ou des peines assidues
Belle histoire
21 ans que je me lève tous les matins
Et je viens de me rendre compte que ma fenêtre est un miroir !
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Message par Cerb R Jeu 17 Jan - 15:52

Merci ça fait plaiz
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Message par Kenji Ven 18 Jan - 23:03

J'ai lu quelques textes au hasard, tu as une sacrée plume mon vieux.
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Message par Zek Ven 18 Jan - 23:08

J'ai complété mes couplets !
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Message par MiLS Sam 19 Jan - 4:28

Kenji a écrit:J'ai lu quelques textes au hasard, tu as une sacrée plume mon vieux.

Merci l'ami Smile
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