[Audio] Rimes Catcher - Apprivoisé(maquette)

Salut tout le monde, voici un nouveau morceau que je viens tout juste de terminer, merci à tout ceux qui laisseront des commentaires.

Apprivoisé(maquette) - Rimes Catcher

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Apprivoisé (première version) - Rimes Catcher

Apprivoisé

L’homme est un maître pour l’homme, un animal apprivoisé au cours de son évolution,
Un carnivore plein de remord et quand il mord fort dans un morceau de porc, avalant de travers, en pensant à la mort de l’être qu’il dévore. Tout, torturé par la conscience, de sa nature qui le devance, rempli sa panse, puis se repend, reprend ses forces, et va purger son âme, dans une église se grisé de vin de messe, il se confesse, et dieu compresse avec sagesse la plaie qui blesse.
La morale d’une espèce, agressive et complexe, bête féroce et sensible cherchant domicile, dans un monde hostile, fragile il se faufile, et trace son sillon, développe l’esprit parce que son corps lui fait faux bon. Il cultive et construit, se cultive et s’instruit,
Pourtant L’homme mure s’emmure dans un murmure impure à mesure qu’il perdure, dans l’incurable fureur, d’un tueur pur et dur qui à l’usure s’endurcit.
Camoufle ses instincts, qu’il juge trop malsain,
Se costume au matin et s’emmitoufle de satin,
Se construit des barrières, et s’enferme à long terme pour taire ses nerfs, qui le mène à l’enfer
Des grandes tours de pierres pour contenir sa société,
Oui l’homme est bien trop fier pour avouer sa cécité sans cesse’ rongé par les pulsions puissantes, de sa bestialité, il se répète ça va passer, au fil des siècles à réprimer, ce monstre qui vient le hanter, tenter de le faire craquer…

L’homme s’est mit debout et s’est drapé de politesse,
Pour masquer l’animal, se démarquer d’autres espèces.
Victime de sa conscience qui le torture d’être un bourreau,
Les siècles passent tout évolue, mais la bête rode dans les rues…
La science en permanence modifie son quotidien,
Cherche à créer un monde stérilisé, indolore,
Fait face à la nature pour adoucir un peu les bords,
Mais tous les jours, des souterrains, la bête sort quand l’âme s’endort.

Dressé de père en fils, depuis plusieurs générations,
L’homme sait serrer la visse, quand le vice sort de sa prison,
Se protège de police, et barricade sa maison.
Sa justice, et ses lois sont là pour garder sa raison.
Puis le voila qui rêve, se lève et prône l’anarchie, omettant les raisons de cette mise en détention, Oubliant qu’il est seul à se fixer toujours des règles, traçant d’une main des frontières, de l’autre il se déclare la guerre.
Pour contrôler sa propre espèce, il est prêt à salir ses mains, terroriser pour mieux régner, dresser les foules qui s’écoulent comme un venin dans les artères, d’une rivière qui conduit droit vers son déclin.
Seul il n’est presque rien, vivre en bande lui est vital, mais la traîtrise et le larcin, viennent altérer son quotidien, c’est infernal, il se maîtrise quelques heures et puis l’instinct prend le dessus.
Des coups de couteau dans le dos, d’un trop naïf alter ego.
L’homme avec une grande hache, crache sur la morale et tache son karma d’assassinats puis il cache le corps sous une bâche attend que le temps passe, tasse doucement la menace pour enfin faire surface et reprendre sa place.
Alors on l’endort, à grand coup de confort, installé, confiné, le journal apporté par le chien familial, « coucher ! Pas bouger ! » Comme un os à ronger, un sentiment de dominer, pendant qu’il ressert le collier, autour de son cou accroché.

L’homme s’est mit debout et s’est drapé de politesse,
Pour masquer l’animal, se démarquer d’autres espèces.
Victime de sa conscience qui le torture d’être un bourreau,
Les siècles passent tout évolue, mais la bête rode dans les rues…
La science en permanence modifie son quotidien,
Cherche à créer un monde stérilisé, indolore,
Fait face à la nature pour adoucir un peu les bords,
Mais tous les jours, des souterrains, la bête sort quand l’âme s’endort.

Les femelles se font belles tout en dentelle ou en Rimmel vont même jusqu’au scalpel pour faire briller cette étincèle ; les mâles font la parade pour s’accoupler, se reproduire, obsessions imparable dissimulé comme une tare, tout deux sont bien honteux d’avoir gémi tard dans la nuit, pour des génies c’est dégradant, des grognements qui font mentir, cette élégance qu’ils affichent, en société, il tente tout pour éjecter, ses idées jugées déplacées, pour des penseurs bien éduqués.
Le poids de son histoire, à chaque instant dans sa mémoire, jugé coupable à sa naissance, descendant d’un peuple barbare, plusieurs placards pleins à craquer de milles cadavres entassés ce sang avarié vient tacher, les mains crispées d’un vieux passé, qui ne sera jamais classé, l’humain toujours est condamné, à ressasser sans cesse camoufler l’ivresse et l’allégresse, qu’il ressent quand il agresse son espèce, torture l’autre avec adresse, détruit sans raison dans un geste, tourne sa veste, à l’est à l’ouest, lâcher du leste, éradiquer pour s’occuper, mais bientôt le rideau tombe, et les regrets refont surface, alors on maudit le Diable, habile qui nous affable, habite celui qui s’arrache le coeur, de peur, d’horreur. On pleur nos disparus sur des pierres disposées aux coins des rues hantées, par nos massacres, un peu partout sont dispersés des monuments pour dispenser les prochains d’y passer, de nouvelles règles sont posé, à l’infini le geste abjecte est répété.

L’homme s’est mit debout et s’est drapé de politesse,
Pour masquer l’animal, se démarquer d’autres espèces.
Victime de sa conscience qui le torture d’être un bourreau,
Les siècles passent tout évolue, mais la bête rode dans les rues…
La science en permanence modifie son quotidien,
Cherche à créer un monde stérilisé, indolore,
Fait face à la nature pour adoucir un peu les bords,
Mais tous les jours, des souterrains, la bête sort quand l’âme s’endort.

Le lien ne marche pas.

Oui désolé je suis en train de renvoyer, je ne sais pas ce qu'il s'est passé... ça devrait être réglé d'ici quelques minutes

Nan trop tard, je n'ai plus envie d'écouter, tu m'as déçu !

Ca y est

J'adore les paroles du refrain, j'trouve ça extremement bien formulé.

Sinon j'apprécie les variations de flow, je regrette par contre la trop faible éovlution au niveau des émotions. Tu restes sur un ton narratif tout du long, ce qui est vraiment ta marque de fabrique, certes, mais j'aimerais t'entendre rapper avec des intonations plus naturelles, plus "parlées" (comme si c'était une véritable conversation avec qqun par exemple).

Dommage aussi que tu n'es pas replacé des accélérations plusieurs fois dans le morceau, j'ai aimé celle du premier couplet.

Très bonne instrumentale.

Cela reste un son de très bonne facture comme d'habitude avec toi.

Merci Zeker ! Très rapide
Bonne idée pour un texte conversation, j'y penserais pour un futur morceau.

Sinon j'apprécie les variations de flow

Alors ça, ça me fait plaisir ! parce que je sais que c'est mon gros défaut, et j'essaye au mieux de le corriger.

C'est bien écrit, je rejoins l'avis de Zeker pour le refrain, l'instrumental passe même si je l'ai trouvé un peu transparente.
Moi ce qui me gêne surtout c'est la manière dont tu écris tes textes, je me perdrais vite avec ton flow je pense sans le texte sous les yeux.
Enfin j'ai du mal a expliquer, c'est très construit dans l'écriture, mais je trouve sa décousu dans l'interprétation -le flow-; par exemple quand tu commences un nouveau paragraphe avec un sujet diffèrent, mais à l'écoute, l'intonation me donne l'impression que tu finis juste le couplet d'avant.
Enfin je suis pas très clair ^^

Enfin bon, le tout reste de qualité, ça dérange peut être que moi cette manière (originale) de faire.

C'est vraiment pas mal, c'est un style qu'au fond on entend peu
Le truc qui peut m'faire bizarre par ci par là, c'est la non-rime auquel on s'attend pas.. Heureusement y'a une assonance pour rattraper la petite gène que ça peut faire

Sinon je rejoins les commentaires aussi, c'est semi-pro, il manque d'un peu de variations ou j'sais pas, mais c'est déjà pas mal du tout

Merci à vous deux ! je prends toutes vos critiques en considération et j'essayerais de faire mieux au prochain morceau.

Si j'devais pas rentrer dans les détails, j'dirais juste que c'est très fort haha, mais on va quand même le faire

Dommage aussi que tu n'es pas replacé des accélérations plusieurs fois dans le morceau, j'ai aimé celle du premier couplet.

J'suis d'accords, j'trouve que tu la super bien géré, j'en attendais d'autre et la juste avec une, ça fait un peu tache. J'vois que t'as bien noté pour les variations dans le flow, tu tape plein d'intonation différente, ça le fait grave. Après je rejoins Sango pour le texte, c'est bien écrit mais même avec le texte faudrait que jle réécoute quelques fois pour tout bien capter. Par moment on sent aussi que t'es a bout de souffle, tu débite pas mal mais ça je connais bien lol, ça m'arrive souvent de faire la même chose, ça manque un peu d'agressivité dans la voix, un peu plus de punch ne serait pas de refus

Très bon son encore une fois sinon

bon son

j'ai aimé aussi l'acceleration du 1er couplet, comme dit plus haut dommage qu'il n'y ait que celle la, parcontre j'dirais que ce couplet est le moins bon a l'audio selon moi, le 2em deboite mechament avec les variations et les intos, le 3em passe tout seul et finit sympathiquement.. ce qui est embetant avec cette maniere d'ecrire c'est qu'parfois il manque une ou deux syllabes et du coup tu t'arretes un instant et ca perd un brin d'rythme (sur le 1er je l'ai senti, moins sur le 3em et pas du tout je crois sur le 2em)

apres ouai le bleme avec les sons ou le texte defile a l'audio c'est que meme si c'est bien articulé et tout et tout, ca rentre plus difficilement dans l'cerveau j'trouve.. mais bon ^^

le texte est bueno, j'kiffe bien, l'instru aussi ^^

Merci

Zarmot a écrit:Après je rejoins Sango pour le texte, c'est bien écrit mais même avec le texte faudrait que jle réécoute quelques fois pour tout bien capter.

J'avoue que la construction de ce texte est un peu complexe, j'avais plein de chose à dire sur ce thème et ça passe un peu d'une idée à l'autre un peu brutalement.

Zarmot a écrit:Par moment on sent aussi que t'es a bout de souffle, tu débite pas mal mais ça je connais bien lol, ça m'arrive souvent de faire la même chose, ça manque un peu d'agressivité dans la voix, un peu plus de punch ne serait pas de refus

Je me suis rendu compte de ça, surtout sur le troisième couplet sur le passage : "les mains crispées d’un vieux passé,", est-ce que tu trouves qu'il y a ce pb à d'autres endroits ? (si tu peux me dire précisément, je referais peut-être)

Dub a écrit:ce qui est embetant avec cette maniere d'ecrire c'est qu'parfois il manque une ou deux syllabes et du coup tu t'arretes un instant et ca perd un brin d'rythme

Ce serait super si tu pouvais me copier coller les passages du textes ou tu ressens ça.

En tout cas ça me fait plaisir que vous laissiez toujours des commentaires, c'est important pour moi, ça m'aide beaucoup !

en réécoutant je pense pas que ce soit a cause d'un manque de syllabe mais plutot d'un manque de souffle vu comment ca defile juste avant, et j'pense que la "theorie de la memoire de fin d'morceau" (lol) m'a joué des tours parce qu'a le réécouter j'en capte que sur le 3em couplet et j'en capte beaucoup moins

sur "habite celui qui s’habille d’horreur" que j'trouve zarb a entendre et "les mains crispées d’un vieux passé, qui ne sera jamais classé" qui m'a titillé aussi..

la fin du 2em couplet me parait zarb a réécouter la, j'dirais pas offbeat mais sur le fil, apres c'est peutetre que j'me reveille et que j'capte pas pas les sons comme avant d'me coucher ^^


en meme temps c'est du chipotage ce que jte dis lol, parce que j'kiffe deja comme ca ^^

C'est pile les trois passages que je pensais retoucher !

SangoFiV' a écrit:C'est bien écrit, je rejoins l'avis de Zeker pour le refrain, l'instrumental passe même si je l'ai trouvé un peu transparente.
Moi ce qui me gêne surtout c'est la manière dont tu écris tes textes, je me perdrais vite avec ton flow je pense sans le texte sous les yeux.
Enfin j'ai du mal a expliquer, c'est très construit dans l'écriture, mais je trouve sa décousu dans l'interprétation -le flow-; par exemple quand tu commences un nouveau paragraphe avec un sujet diffèrent, mais à l'écoute, l'intonation me donne l'impression que tu finis juste le couplet d'avant.
Enfin je suis pas très clair ^^

Enfin bon, le tout reste de qualité, ça dérange peut être que moi cette manière (originale) de faire.

la même
bon morceau encore une fois

pareil j'aurais bien aimé des accélérations comme dans le 1er couplet mais le son est pas mal ouais

Je trouve le texte bien écrit mais ça me parle pas du tout sur le fond. Ton instru m'a plu surtout avec le break avec le violon ou encore avec le wylophone/piano (c le refrain d'ailleurs lol). Les drums sont un peu trop rock et la rythmique m'a pas emballé.

Ton flow est bon mais parfois ça fleurte avec le off beat. Mais bon je pense que la nature de ton texte écrit comme une histoire doit jouer.

Merci Damien ! Je suis content que tu es eu un peu de temps pour m'écouter

Pour l'instru, sur le refrain c'est un sample de Brahms "Sonate pour piano et violoncelle N°1 en Mi mineur Op.38" (un super beau morceau pour ceux qui aime le classique).

Par contre le violoncelle qui est dans les couplets, c'est moi qui le joue, et l'espèce de mélodie trafiquée qui est au début est aussi faite à partir d'une partie de violoncelle que j'ai enregistrée.

J'ai fait quelques modification sur le morceau, j'ai pris en compte les remarques concernant le manque d'accélération et j'en ai rajouté quelques unes.
J'ai refais quelques passage ou la respiration était limite, et j'ai touché un peu le mixage.

Apprivoisé - Rimes Catcher

Oui c'est mieux là, les accélérations apportent un petit plus au flow.

Ah bin c'est encore mieux là, il passe vraiment bien, c'est original comme je disais. Les accélérations sont calées, nikel

Merci à vous deux !

sympa en effet
lol mec relou mais perso a ecouter la fin du 2em couplet j'aurais surkiffé que toute la fin de ce couplet soit posé de la meme maniere que "L’homme avec une grande hache, crache sur la morale et tache son karma d’assassinats puis il cache le corps sous une bâche attend que le temps passe," j'adore comment le back deglingue tout

mais bon je chipote ^^
c'est bueno

Ca sent l' amoureux des mots ce que j' ai pu entendre de toi j' aime bien.

C'est vrai que par contre on a l' impression que tu as trop d' inspiration, on as du mal a comprendre la structure du morceau et à anticiper les choses. Donc pense peut-être a faire un plan avant de faire ton texte et a écrire les choses bien carré.

Mais c' est des détails, j' aime bien l' univers c' est clair.

Enchanté