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[Traduction] Joe Budden - Black Cloud

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[Traduction] Joe Budden - Black Cloud Empty [Traduction] Joe Budden - Black Cloud

Message par Evidji Jeu 7 Oct - 17:28

Titre: Black Cloud (Nuage noir - Tempête)
Artiste: Joe Budden
Album: Mood Muzik 4 (A Turn 4 The Worst)


Rien ne reste éternel, pas même moi.
Écoute ça…

[Verse 1]
Quelque chose a dû me changer, les négros peuvent s’en prendre à moi
Le fait est que les choses qui, autrefois, me pétrifiaient, n’ont aujourd’hui, plus le pouvoir de me contenir
Étrangement, je ne suis plus triste, fou ou enragé.
Tristement, cela me peine. J’ai le sentiment de ne plus être moi-même
En gros, qu’est-ce que je dois dire aux personnes qui, avant, me remerciaient ?
Plus spécialement à ceux qui m’ordonnaient de faire telle ou telle chose, qui m’ont mis à l’écart. Peux-tu vraiment m’en vouloir ?
Une motivation folle m’approvisionnait à l’époque, aujourd’hui, elle ne me suffit plus
Jason Williams (?) quelque chose a brisé ce qui me faisait avancer
Je m’inquiète moins du passé, mais plus du présent
Moins de ce que je traverse, mais plus de comment j’y fais face
C’est sûr qu’on peut dire, que ça fait 30 ans que les problèmes se chaussent bien à mon pied
Maintenant je suis une personne différente qui n’a plus rien à prouver malgré les fardeaux qui l’incombent
Pour certains, je cache des millions dans mon tiroir de commode
Et honnêtement, je compte m’en faire encore plus cette année
Je sais que c’est dur d’être sans le sou alors que tout autour de nous est corrompu
Il est dur pour moi de vivre dans une maison si calme, j’essaie d’interrompre ce silence qui me tue
J’hurle mon mécontentement, non pas parce que je dois le faire, mais parce que j’aime le faire
Bien que cela me rende aussi superficiel qu’un de ces pantins qui me dépitent tant
Je n’ai pas de quoi me sortir de toute cette merde
Je creuse encore pour m’apercevoir que ce n’est pas une vie, c’est juste moi
Soit averti, je mets en valeur ce qui me rend difforme
Alors, vous feriez mieux de vous convaincre que pour moi, toutes ces conneries, sont normales.
Peut-être que j’ai arrêté de vouloir m’améliorer, peut-être que j’ai abandonné.
Peut-être bien que je me voile la face, ou peut-être que j’en ai rien à foutre.

[Refrain]
C’est bien assez pour te foutre à terre, sort ton flingue
Pointe-le vers le ciel pendant que j’essaie de m’échapper des tempêtes
Chaque jour nous jouons au chat et à la souris, alors que je survole ma maison de verre(1)
C’est bien assez pour te faire péter un câble, sort ton flingue
Pointe-le vers le ciel pendant que j’essaie de m’échapper des tempêtes
Je suis tellement crevé de tout ça, que je pourrais m’effondrer.
Fatigué de devoir échapper aux tempêtes.

[Verse 2]
J’hurle mon mal-être, en espérant que quelqu’un puisse m’entendre
J’essaie de faire comprendre ça à ma copine, elle ne sait pas, à quel point c’est effrayant
Mais c’est une nympho, elle ne me comprend vraiment pas.
Elle ne parle que de Dieu, à croire qu’elle pense avoir épousé Marie
Les plus belles salopes ne demandent qu’à m’aider
Alors que les enfoirés de négros n’en demanderont jamais tant
Il y en a parmi vous qui n’ont jamais entendu parler de moi, et d’autres que ça ne gênerait pas de raconter des conneries sur mon dos
Et je trouve ça plutôt marrant, comme si ça sortait de « Ron Burgundy »(2)
Ces mecs n’ont jamais vu la couleur de l’argent
Ils ne peuvent même pas en rêver, entre deux concerts, je les remets à leurs places
Les gens disent que je suis un « emo »(3), mais qu’est-ce que ça veut vraiment dire ?
Si la chanson te donne la sensation d’étouffement, c’est parce que je lui donne cette effet
Il m’est arrivé une fois de perdre un amour, car je n’ai pas pu le gérer
Mon ex-copine est toujours dans mon cœur bien que le mariage soit définitivement enterré en moi
En temps normal, il n’y a que moi et mon âme solitaire
Les problèmes de chacun sont différents, cette analyse ne s’applique donc qu’à moi
Mes fans savent que la misère m’est bénéfique
Qu’elle me change en ce que je peux être de mieux, à croire que mon malheur est un don
Peut-être que c’est un heureux hasard, peut-être que ça me pèse à la longue
Peut-être que je devrais enfin être un homme et dire à Dieu de ne plus me solliciter
J’étais traité par des médicaments, des méditations
Des sédatifs. J’ai été haï.
Ma personnalité en a pris des coups, depuis toutes ces années ma vie est une mascarade
Je suis une forte tête, si j’ai quelque chose à dire, cela doit sortir
Ma langue est un instrument du diable, il s’en sert pour voir le chaos se répandre
Le rap est une industrie, et les rappeurs y sont conçus de toutes formes
Ils n’auraient pas peur de la réalité si ce n’était pas des tapettes
J’attrape mon pistolet et m’en sers pour shooter ceux qui le méritent, avant de me faire fusiller à mon tour
Vous feriez mieux d’aimer mon étrange bizarrerie [plutôt que leurs conneries]
Maintenant je m’adresse à ceux qui comprennent ma musique
Voudriez-vous que je vous raconte à travers mon rap, la période où tout allait mal pour moi ?
Je vous ai promis de rester unique, de tout vous dire
Même lorsque j’affronte un fléau qui t’aurais déjà emporté avec lui
[Je fais] de la poésie en rythme, du franc-parler destiné à des masses entières
Une thérapie, chacun de mes mots est une arme
Les consonnes sont mon herbe, et les voyelles mon blunt
Nombreux, sont ceux qui veulent faire partie de l’industrie, le cercle est pourtant restreint
Pourtant c’est plus énorme que la tour Eiffel, je mets en garde le public
Les flics nous surveillent, sous les tunnels et sur les ponts avec leurs armes automatiques
Ils finiront obligatoirement par nous museler, et ça a de quoi démoraliser un homme
C’est à partir de là que tout s’effondre, que les gangs s’activent
Que la panique prend le contrôle. J’ai un potentiel que je n’ai jamais su utiliser
Il a pourtant essayé plusieurs fois de m’aider, mais c’est comme si Dieu me l’interdisait
Ou alors il ne m’a jamais entendu le réclamer, il a décidé de prendre la fuite
Je suis habitué à vivre au milieu de toute cette obscurité, pourquoi continuer à être pessimiste dans ce cas ?
Jamais tu ne progresseras si tu n’essaies pas
Tout ce que je demande c’est, de laisser mes mots prendre vie sans jamais qu’ils ne meurent
Mes ailes s’étendent, et enfin quand je suis au milieu du ciel
Le climat n’est pas comme je l’aurais rêvé, il me pétrifie.

[Refrain]



(1) C’est une image, manière de dire qu’il n’a pas de vie privée, qu’il se sent épié.
(2) C’est une comédie américaine sortie en 2004, Ron Burgundy dans le film est un présentateur de journal télévisé
(3) Ici, quelqu’un trop sensible, trop prêt de ses sentiments
Evidji
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HEYZEY

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