[Decouverte] Avi Buffalo
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[Decouverte] Avi Buffalo
voila ma derniere petite decouverte.Trouver par hazard(toujour comme ça) et n'écoutant pas la radio et ne regardant pas la radio et ne lisant tres rarement la presses specialisé( un peu rollinstone c tout) je suis peut etre passer a coté de quelques choses de pourtant sympa!!!
allez je vous copie l'article des Inrocks.
A même pas 20 ans et dès leur premier album, les Californiens d’Avi Buffalo incarnent le meilleur de la pop feutrée d’Amérique.
C’est une voix burinée par l’expérience, qui a chevauché les folles montures de Neil Young, côtoyé les abysses de Love, partagé les altitudes et les extases des Byrds. Cette voix qui psalmodie une Amérique éternelle, qui semble en connaître ce mélange toujours fascinant de noirceur et d’euphorie, d’espoirs colossaux et de plaies béantes, elle appartient pourtant à un frêle jeune homme de même pas 20 ans, Avigdor Zahner-Isenberg.
Parolier imposant dès son premier album, Avigdor (devenu Avi Buffalo pour les besoins du film) a eu la bonne idée de traiter la musique avec la même grandeur et la même complexité que ses mots et ses maux – une superproduction que tant d’autres auraient filmé, tremblants, en super-8. A la façon des Shins ou surtout des Fleet Foxes, Avi Buffalo voit donc large pour ses chroniques d’une adolescence qui s’achève dans l’hébétude, mais aussi dans le soulagement.
Portée par des carillons de guitares, par des chorales mixtes, par des refrains plaintifs et par des mélodies entrecroisées, c’est la nostalgie de l’innocence et d’un été encore frais que chante Avi Buffalo. Il suffit de lire les longues notes de pochettes ou de suivre les tweets que diffuse le jeune chanteur pour se faire une idée précise de cette glorieuse confusion, de ce mélange de naïveté et d’aplomb, de ces sentiments à vif, en montagnes russes : ces turbulences hormonales secouent aujourd’hui des chansons qui sourient avec une larme à l’oeil.
What’s in It for?, Coaxed ou Can’t I Know?… On ne compte plus, sur cet album scintillant, les raisons de rêver d’une Californie qui n’existe que dans les disques : une île déjà séparée du continent par un salvateur “Big One”, havre de coolitude et d’hospitalité nonchalante, où se portent obligatoirement chapeaux de paille et franges savamment hirsutes, où l’hymne national a été composé par Brian Wilson, Roger McGuinn, Gram Parsons et Arthur Lee. C’est précisément ce fantasme absurde – et Dieu sait si l’absurdité est un rempart, un attirail d’autodéfense – qu’incarne Avi Buffalo : totalement en marge de la vie.
Source : Les Inrocks
je crois que c'est leur seul album
allez soyons fous extrait :
allez je vous copie l'article des Inrocks.
A même pas 20 ans et dès leur premier album, les Californiens d’Avi Buffalo incarnent le meilleur de la pop feutrée d’Amérique.
C’est une voix burinée par l’expérience, qui a chevauché les folles montures de Neil Young, côtoyé les abysses de Love, partagé les altitudes et les extases des Byrds. Cette voix qui psalmodie une Amérique éternelle, qui semble en connaître ce mélange toujours fascinant de noirceur et d’euphorie, d’espoirs colossaux et de plaies béantes, elle appartient pourtant à un frêle jeune homme de même pas 20 ans, Avigdor Zahner-Isenberg.
Parolier imposant dès son premier album, Avigdor (devenu Avi Buffalo pour les besoins du film) a eu la bonne idée de traiter la musique avec la même grandeur et la même complexité que ses mots et ses maux – une superproduction que tant d’autres auraient filmé, tremblants, en super-8. A la façon des Shins ou surtout des Fleet Foxes, Avi Buffalo voit donc large pour ses chroniques d’une adolescence qui s’achève dans l’hébétude, mais aussi dans le soulagement.
Portée par des carillons de guitares, par des chorales mixtes, par des refrains plaintifs et par des mélodies entrecroisées, c’est la nostalgie de l’innocence et d’un été encore frais que chante Avi Buffalo. Il suffit de lire les longues notes de pochettes ou de suivre les tweets que diffuse le jeune chanteur pour se faire une idée précise de cette glorieuse confusion, de ce mélange de naïveté et d’aplomb, de ces sentiments à vif, en montagnes russes : ces turbulences hormonales secouent aujourd’hui des chansons qui sourient avec une larme à l’oeil.
What’s in It for?, Coaxed ou Can’t I Know?… On ne compte plus, sur cet album scintillant, les raisons de rêver d’une Californie qui n’existe que dans les disques : une île déjà séparée du continent par un salvateur “Big One”, havre de coolitude et d’hospitalité nonchalante, où se portent obligatoirement chapeaux de paille et franges savamment hirsutes, où l’hymne national a été composé par Brian Wilson, Roger McGuinn, Gram Parsons et Arthur Lee. C’est précisément ce fantasme absurde – et Dieu sait si l’absurdité est un rempart, un attirail d’autodéfense – qu’incarne Avi Buffalo : totalement en marge de la vie.
Source : Les Inrocks
je crois que c'est leur seul album
allez soyons fous extrait :
konscience- Immortel
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Date d'inscription : 21/05/2006
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