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Zidane interviewé par Football365

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Message par Zek Mar 26 Déc - 1:11

Présent à Zurich pour les trophées de la FIFA, Zinédine Zidane nous a accordé une très longue interview. En exclusivité et en toute franchise, notamment quand il évoque son année et sa Coupe du Monde.


La vie de Zinédine Zidane ne s’est pas vraiment calmée depuis son départ à la retraite : les sollicitations se multiplient. De toutes sortes. S’avouant lui-même débordé, Zizou se montrait même très silencieux, à l’écart des médias, hormis quelques apparitions sur Canal+. Lundi soir, à Zürich, tous les journalistes présents voulaient parler à Zinédine. Forcément. L’un des hommes de l’année 2006. Devant l’afflux de microphones, l’ancien capitaine des Bleus a vite pris la tangente, se repliant vers un hôtel huppé de la ville. N'accordant plus d'entretien à la presse, il a décidé exceptionnellement de parler à trois journalistes de son choix. C’est là-bas, à son invitation, que l’équipe de Zidane.fr (Olivier De Los Bueis et David Aiello de Football365) ainsi que notre confrère (et proche de longue date du joueur), Patrick Dessault de France-Football, l’ont rejoint. Après un repas avec son épouse, c’est sur un coin de table, avec une rare franchise et sans langue de bois, que Zinédine, en confiance, a fait le bilan d’une année qu’il ne peut considérer comme bonne malgré le Mondial.

Zinédine Zidane, vous étiez à Zürich cette semaine pour récupérer quelques cadeaux : des prix de la FIFA notamment…
C’était quand même important car c’était le prix du meilleur joueur du Mondial et puis la deuxième place du joueur d’une année, qui n’est pas pour moi forcément un bon souvenir. Mais voilà, ce trophée restera un bon souvenir.

Ce trophée, vous le gagnez en peu de temps, l’espace d’une Coupe du Monde…
J’obtiens en effet ce trophée en l’espace de trois semaines voire un mois. Il faut vraiment dire la vérité : le Mondial fait qu’on a pensé à moi à la fin.

Mais vous passez à peu de choses près à côté d’autre chose : le trophée de numéro un et le Ballon d’Or…
Ça aurait pu oui.

Ça aurait été une extraordinaire sortie…
Mais comme ça ne s’est pas passé comme ça, on ne va pas y penser. J’y ai pensé un temps mais là, ça fait six mois. Là, on en parle parce que c’est l’occasion de se remémorer certaines choses.

Avez-vous revu les images de cette fameuse finale ?
Oui, j’en ai revues. Des bouts, par-ci par-là, qu’on met de temps en temps à la télé.

« Il n’y en a pas un qui misait un kopeck sur nous »

Vous aviez centré toute votre année sur le Mondial. Retenez-vous quelque chose de positif de cette Coupe du Monde ?
Bien sûr. Je ne vois que du positif. Je pars du principe que je garde toujours le bon. Et le mauvais, j’essaie de l’effacer. Si je reste sur mon dernier geste du Mondial, sur mon dernier geste sur un terrain, je ne peux pas être content de moi. J’ai envie de penser à ce que j’ai fait de bon, à ce qui est arrivé à la France qui a joué une deuxième finale de Coupe du Monde. Ce n’est pas rien. Il n’y en a pas un qui misait un kopeck sur nous. Vous êtes là tous les trois en face de moi et même vous, vous ne misiez pas un kopeck sur nous. Comme tout le monde. C’est ça qui fait que pour nous, ça a été extraordinaire. Peut-être même que nous, quand on a débuté notre Coupe du Monde, on se disait « qu’est-ce qu’on va faire ? » On s’est bien préparé. Les choses sont venues petit à petit. On est monté en puissance physiquement et on s’est bien préparé. On avait les joueurs qu’on avait. Tout s’est bien enchaîné. Mais ce qui a fait la différence, c’est d’avoir gagné notre premier match face au Togo. On a chassé ce qui était négatif : le Mondial 2002, l’Euro 2004, les matchs de préparation, le début de compétition pas tonitruant. Le fait d’avoir gagné face au Togo nous a remis sur une autre route. On gagne face à l’Espagne derrière et on se dit qu’on est là et qu’on n’a plus rien à perdre.

Après France-Togo, on vous avez croisé dans un vestiaire et on ne vous avait jamais vu aussi heureux…
C’est un petit peu ce que j’ai vécu en 1998 quand je ne joue pas les deux matchs. Même si là, je ne me suis pas posé la question de savoir si j’allais rejouer car je savais qu’on allait gagner. En 1998, je me suis posé la question car si on perd contre le Paraguay, je ne joue plus.

Cette année, vous étiez de mauvais poil, notamment avant et pendant le Mondial. Avez-vous voulu vous protéger ou étiez-vous vraiment de mauvaise humeur ?
Je pense que c’est les deux. J’en voulais à beaucoup de personnes et en même temps, je faisais ça pour me protéger car je voyais que personne ne le faisait. Et je suis un être humain. A un moment donné, j’avais besoin de me protéger. Personne ne le faisait. Mais je ne parle pas simplement des journalistes. Je parle de beaucoup de choses.

Les journalistes ne font que dire ce qu’ils voient…
Je le sais bien et je l’ai toujours accepté. De me faire encenser comme de me faire critiquer, ça fait partie du boulot. Mas après, quand je vois certains mecs qui se permettent de dire certaines choses, ce n’est juste pas possible.

Mais qui ? Des anciens joueurs ?
Oui et non. Des anciens, des mecs qui commentent, des mecs qui refont des matchs, des mecs qui n’ont rien à y voir, qui n’y connaissent rien du tout et qui se permettent de dire des choses.

« Ça me fait juste chier de voir ces mecs qui m’ont taillé »

Quand vous dîtes les mecs qui ne tapent pas dans le ballon, on a cru que c’était nous, les journalistes…
Non. De toute façon, je ne donne pas de nom. Forcément, quand tu parles comme ça, c’est bien de donner des noms car c’est plus clair. C’est pour ça que je ne m’étends pas dessus car ces personnes là, je leur dirai en face. C’est vrai, tu parles de ça et tu ne donnes pas de nom, ce n’est pas sympa. Mais je n’ai pas envie de répondre dans un journal ou dans une interview. Moi, le mec, je vais lui dire en face : tu es un (sic)…

Comme ça ?
Bien sûr. Pour un, c’est déjà fait. Et puis ça va se faire. Parce que c’est comme ça. J’estime qu’à un moment donné… Vous savez, je suis entier. J’ai mes défauts mais je suis entier. J’aime que les choses soient claires. Un jour c’est bon et un jour, tu descends. Critiquer d’accord mais faire du mal, non ! J’ai une famille et des enfants. Mon fils a 12 ans. Il y a des choses qu’il peut entendre et que je ne veux pas qu’il entende. Quand il avait un an, je m’en tamponnais. Mais aujourd’hui, il y a des choses que je ne veux pas entendre, surtout de personnes qui ne peuvent pas me donner de leçons. Le mec qui a tapé dans un ballon, OK…

Ces mecs-là, vous les connaissez pour avoir joué avec eux ?
Non, tu parles de Desailly ? Non, ça, le mec qui critique, il sait que ce n’est pas bien ce qu’il fait. Lui, il a tapé dans un ballon et il sait que ce n’est pas bien ce qu’il fait. C’est bête de sa part justement.

Excusez-nous d’insister mais les mecs qui n’ont pas tapé dans un ballon mais qui parlent de foot à la télé, il n’y en a pas eu des tonnes…
D’accord mais il y en a deux ou trois. N’insistez pas, je ne donnerai pas de nom.

Cela vous a donné une force supplémentaire cette sorte de scepticisme ambiant ?
Non, ce n’est pas ça qui va me donner de la force. Ma force est dans le groupe et on fait un truc ensemble. Je n’ai pas besoin de ça. Ces mecs ne vont pas m’empêcher de dormir non plus mais ça me fait juste chier de voir ces mecs qui m’ont taillé et qui après disent certaines choses. On peut me critiquer comme tu l’as déjà fait. Mais après, il ne faut pas entrer dans certaines choses. Mais en même temps, je ne sais pas pourquoi je m’énerve.


Zinédine Zidane, si vous deviez garder une image de vous en 2006…
La joie qu’il y avait après chaque rencontre, sauf la dernière forcément : l’Espagne, le Brésil… Même moi ça ne m’était jamais arrivé. Après le Brésil, je monte sur la table et je danse. C’est assez bizarre quand même. On était heureux d’être ensemble.

Et là, six mois après, êtes-vous heureux ?
Oui. C’est vrai !

Peu de temps après votre arrêt, vous avez dit « ça ne me manque toujours pas ». Est-ce toujours le cas ?
Ça ne me manquera pas car je l’ai voulu un petit peu, même si quand tu regardes un match, tu te dis « je ne joue plus ».

Lundi, vous avez reçu votre trophée de deuxième joueur de 2006 et c’est comme si vous n’aviez pas vraiment arrêté. C’est le sentiment qu’on a…
C’est un mauvais sentiment alors.

Avec le retour de Fabien Barthez, les gens se remettent forcément à espérer…
Fabien, même s’il a pris sa retraite, on sentait que si on lui présentait quelque chose de bien et qu’il avait envie de relever le challenge, il le ferait. Moi, je ne suis pas dans le même truc. Moi, c’est fini. Je ne m’entraîne plus. Je joue avec les copains.

Votre vie n’est-elle pas plus trépidante aujourd’hui ?
Oui. Ce qui change, c’est qu’avant j’avais l’excuse de jouer. J’ai moins cette excuse et j’ai beaucoup plus de demandes. C’est énorme. C’est tous les jours : je suis sollicité pour tout et dans tous les domaines, tout confondu. Même moi, je l’ai dit sur Canal la dernière fois, je suis un peu dépassé. Je n’avais pas organisé ça. Je ne pensais pas que ça allait prendre cette ampleur.

« Personne ne pense à moi »

Cette situation fait-elle peur ?
Non car il y a pire comme situation. Je suis simplement débordé et pas organisé. Forcément, ça fait bizarre.

Il y a aussi cette envie de faire plaisir à tout le monde…
C’est aussi mon souci.

Mais moins qu’avant ?
Moins qu’avant. Et plus le temps va passer, moins je l’aurai encore.

Vous avez beaucoup changé. Avant, vous disiez « Zidane, il ne sait pas dire non »…
Ou plutôt, « Zidane, il sait moins dire non ». Forcément. Tout le monde veut son truc et personne ne me protège. Personne ne pense à moi. Personne, quand il me parle, ne va me dire simplement « comment ça va ».

Un jour, un journaliste vous avait appelé après une expulsion pour vous souhaiter bon courage sans demander à faire un papier…
C’était bien. Mais ça arrive aussi mais pas beaucoup. Très peu d’ailleurs. Un petit truc de sympathie, c’est bien. Et pas toujours « je veux quelque chose ». A la fin, ça use et ça fatigue. Mais je le dis sans problème : ce n’est pas la faute des gens. C’est le système. Mais à un moment, il faut que je me protège. Si personne ne le fait pour moi, je suis obligé de le faire. Tu comprends bien que ça devient… C’est la tête qu’il faut… Avant d’en arriver là, il faut que je me protège. Mais ce ne sont les gens. C’est comme ça, c’est le système. Chacun pense à lui, à ce qu’il va faire, à ce qu’il veut et pas à moi.

Ça vous manque ce rapport simple aux gens ?
Je l’ai avec des gens qui me sont proches et qui me sont chères. Heureusement. Sinon, je ne pourrais pas.

« On se sert de mon image mais j’ai signé un contrat pour ça »

Vous ne vous appartenez plus ?
Des fois, c’est presque ça. C’est pire qu’avant. Avant, j’avais l’excuse, je n’avais pas le temps, je jouais. Aujourd’hui, je n’ai pas l’excuse. Aujourd’hui, je reçois des trucs, des fax, des demandes de me déplacer dans le monde entier. Je me dis qu’ils se sont trompés de personne. Mais après, il vaut mieux que ça soit comme ça. Il y a pire. Et puis, je ne donne pas comme c’est demandé sinon je ne serai jamais disponible pour ma famille.

Zinédine, un mot sur ce voyage en Algérie, c’était…
C’était fort. En même temps, j’ai senti les gens heureux de me voir. Ils attendaient ça depuis très longtemps. Moi aussi un petit peu. Mais il fallait que je fasse ce voyage tranquillement. Comme je n’avais jamais trois jours, je ne l’ai jamais fait. Je ne voulais pas le faire rapidement, je voulais prendre le temps. J’en garde un grand souvenir : j’ai retrouvé ma terre d’origine, là où mes parents ont grandi. Là où j’ai passé mes vacances trois ou quatre années d’affilée. Je suis revenu dans la maison où mon père a grandi.

C’est après 30 ans que cette envie arrive…
Oui, moi, après la trentaine, j’en avais vraiment envie. Plus tu vieillis, plus tu as envie de te souvenir de certaines choses. De 20 à 30 ans, tu t’en fous complètement. Tu es dans ton truc. Après, tu passes de l’autre côté et tu essaies de vouloir connaître certaines choses. Mes parents, c’est un livre ouvert. C’était bien.

Tu es aussi allé au Bangladesh…
Oui, c’était autre chose.

Avez-vous l’impression d’être un homme sandwich dans ce cas-là ?
Non, pas du tout. Bien sûr, on se sert de moi et de mon image mais j’ai signé un contrat pour ça. Mais c’est moi qui décide d’y aller. Le but, c’était d’ouvrir une usine qui ne fait pas du profit. Ça va aider les gens et ça, ça m’intéresse. Et Danone l’a fait au Bangladesh en ouvrant une usine. C’est un bon voyage. En même temps, je suis avec le prix Nobel de la Paix (ndlr : Mohammed Yunus) qui a inventé le microcrédit, qui fait ça depuis 40 ans, qui aide les pauvres et qui donne au mendiant pour qu’il puisse faire quelque chose de sa vie. Si ça c’est être homme sandwich, ça m’intéresse.

Avez-vous l’impression d’apprendre beaucoup de choses en ce moment ?
Vraiment. Je suis au début. Il y a quand même de bonnes personnes qui m’entourent, qui sont intelligentes. C’est très enrichissant. J’avais envie de connaître autre chose. Mais quand je dis ça, je ne vais pas œuvrer dans tout le monde. On me donne la possibilité de faire des choses mais je ne suis pas Mère Térésa ou l’Abbé Pierre. Moi, ce que je fais, c’est parce qu’on me donne la possibilité de faire quelque chose qui me parait intéressant comme au Bangladesh. L’Algérie, c’était personnel. Il s’est avéré qu’il y avait eu le fameux match à Marseille. On aurait aimé ne pas le faire s’il n’y avait pas eu ce tremblement de terre en Algérie. Mais c’est bien de connaître quelque chose d’autre.
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Message par Hiruma Mar 26 Déc - 1:27

Je kiff cette personne sincèrement.
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Message par Onizuka Mar 26 Déc - 2:40

bonne interview meme si ya des passage bizarre (repetition de phrase :s)

Nan mais faut avouer que Zizou, c'est un bon, perso jsais pas comment il fait, moi j'aurai peté un cable a force des solicitation et tout
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Message par Invité Mar 26 Déc - 2:54

quel humaineter il degage

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Message par Invité Mar 26 Déc - 13:23

Il cartonne Zizou !

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Message par Mac Ekhet Mar 26 Déc - 13:23

« Il n’y en a pas un qui misait un kopeck sur nous »


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Message par Madgirl Mar 26 Déc - 13:37

C'est un grand Zidane !! Respect ! Supporter

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Message par nomalez Mar 26 Déc - 15:15

Mac Ekhet a écrit:« Il n’y en a pas un qui misait un kopeck sur nous »


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j'aimerai tellement que Pauleta dise ça a la fin de la saison..mais bon on peut rêver. Rolling Eyes
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Message par Peyton Mar 26 Déc - 15:18

nomalez a écrit:
Mac Ekhet a écrit:« Il n’y en a pas un qui misait un kopeck sur nous »


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j'aimerai tellement que Pauleta dise ça a la fin de la saison..mais bon on peut rêver. Rolling Eyes

mdr j'avoue.
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Message par Hiruma Mar 26 Déc - 16:41

Pour remporter quoi ? lol
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