Luke la main froide (1967)
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Luke la main froide (1967)
Un autre de mes films préférés que j'aimerais exposer vite fait.
Sypnosis
Luke Jackson est condamné à deux ans de prison pour avoir brisé des compteurs de parking alors qu'il était ivre. Sa peine s'effectue dans un camp de travail. Son insolence lui vaut l'hostilité d'un certain Dragline son chef de chantier, détenu lui aussi. Une bagarre oppose les deux hommes qui, paradoxalement, éprouvent ensuite une estime réciproque. Pour avoir accepté, à la suite d'un pari, d'ingurgiter cinquante oeufs durs d'affilée, Luke devient une sorte de héros aux yeux des prisonniers. Un peu plus tard il apprend la mort de sa mère et tente par deux fois de s'évader. Repris et sauvagement passé à tabac par les gardiens, il promet publiquement de s'amender. À la grande honte de ses co-détenus il devient même l'homme de confiance, l'esclave des geôliers. Mais, un jour, montant dans le camion du chef de route, il s'enfuira à nouveau sous l'oeil émerveillé de ses compagnons. C'est une véritable armée de policiers qui se lance à la poursuite de Luke. À bout de forces, définitivement vaincu, il se laisse abattre. Dragline de retour au camp assurera qu'il est mort en souriant.
Avec:
Paul Newman
[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/ab/Newmanl.jpg[/img]
George Kennedy
Images du film:
quelqu'un a déjà vu cette tuerie?
Sypnosis
Luke Jackson est condamné à deux ans de prison pour avoir brisé des compteurs de parking alors qu'il était ivre. Sa peine s'effectue dans un camp de travail. Son insolence lui vaut l'hostilité d'un certain Dragline son chef de chantier, détenu lui aussi. Une bagarre oppose les deux hommes qui, paradoxalement, éprouvent ensuite une estime réciproque. Pour avoir accepté, à la suite d'un pari, d'ingurgiter cinquante oeufs durs d'affilée, Luke devient une sorte de héros aux yeux des prisonniers. Un peu plus tard il apprend la mort de sa mère et tente par deux fois de s'évader. Repris et sauvagement passé à tabac par les gardiens, il promet publiquement de s'amender. À la grande honte de ses co-détenus il devient même l'homme de confiance, l'esclave des geôliers. Mais, un jour, montant dans le camion du chef de route, il s'enfuira à nouveau sous l'oeil émerveillé de ses compagnons. C'est une véritable armée de policiers qui se lance à la poursuite de Luke. À bout de forces, définitivement vaincu, il se laisse abattre. Dragline de retour au camp assurera qu'il est mort en souriant.
Avec:
Paul Newman
[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/ab/Newmanl.jpg[/img]
George Kennedy
Images du film:
quelqu'un a déjà vu cette tuerie?
Vrkolak- Bagabont
- Nombre de messages : 8403
Age : 35
Localisation : chez moi pépère j'vais pas m'prendre la tête
Date d'inscription : 23/05/2006
Re: Luke la main froide (1967)
j'ai trouvé une bonne critique sur le net:
Mon avis : Born to be wild…
Cool Hand Luke est le deuxième long métrage de Stuart Rosenberg après son Murder, INC tourné sept ans plus tôt en compagnie de Burt Balaban. Le nom de Rosenberg (qui fêtera ses 80 ans l'an prochain) n’est pas resté gravé dans les mémoires, tandis que celui de Paul Newman semble s’y être installé pour l’éternité. Ce film n’est certainement pas étranger au succès de l’acteur qui y promène sa démarche nonchalante et un éternel sourire arrogant surmonté d’une lueur de défi dans le regard. Si bien qu’on en vient à se demander si c’est Paul Newman qui joue le rôle de Luke Jackson ou si c’est ce dernier qui se la joue Paul Newman.
On retrouve dans ce film les thèmes de prédilection de Stuart Rosenberg, à savoir le refus de l’autorité et la figure d’un héros qui cherche vainement sa place dans un monde qu’il ne comprend pas. Pour preuve, les séquences où en proie au doute il lève la tête et s’adresse au « vieil homme » en lui réclamant des réponses. De ce fait, le personnage de Luke est tout un symbole. Balancé dans la vie sans rien ou presque, il s’en est toujours sorti à force de volonté. Son combat de boxe avec Dragline dénote bien de cet état d’esprit. « Si tu veux que j’arrête de me relever, il va falloir me tuer » lance-t-il au géant en train de lui donner une correction et qui finira par s’en aller. Un des détenus dessinera bien le portrait de ce phénomène en disant qu’il a plus de cran que de cervelle.
Ainsi, lui qui semblait décidé à purger sagement sa peine prend pleinement conscience que sa vie est en train de se faire sans lui au moment où une lettre lui apprend le décès de sa mère. Dès lors, il rentre dans une logique qui lui est propre, se trouver n’importe où sauf ici. L’élément déclencheur ? L’isolement dans « la boîte », cabane où un homme ne tient pas allongé, pour le dissuader de s’évader. Le résultat ne sera pas celui escompté. Evadé une première fois, il est repris et corrigé. On lui attache des entraves aux pieds qu’il devra garder en permanence. Evadé une seconde fois, il est repris et corrigé encore plus sévèrement, notamment la scène où on lui fait clairement creuser sa tombe. On lui rajoute également une deuxième paire d’entraves. Entre temps il est devenu une légende vivante au sein de la petite communauté.
Récompensé par l’Oscar du meilleur second rôle masculin, George Kennedy quant à lui se détache pour un temps de son image de grand benêt. Certes, il joue un caïd au grand cœur, mais la profondeur inattendue qu’il donne à ce rôle se passe de commentaires. Il faudra attendre Le Canardeur de Michael Cimino pour le retrouver dans une aussi bonne forme. A noter aussi les petits rôles échus à Harry Dean Stanton et Dennis Hopper. Et puis comment ne pas évoquer la séquence devenue culte où Joy Harmon lave une voiture, à moitié nue, devant les forçats médusés. (Un hommage est rendu à cette scène dans le Divine mais dangereuse d’Harald Zwart). Pour la petite histoire, par peur d’un dérapage éventuel de ses acteurs, Rosenberg a préféré tourner la scène avec trois jours d’intervalles entre les prises « masculines » et « féminines », au grand damne de la gente masculine qui faisait le siège du plateau pour apercevoir cette « envoyée des dieux ». Au final, un très bon film de prison à voir sans faute, ne serait-ce que pour le sourire de Paul Newman.
Mon avis : Born to be wild…
Cool Hand Luke est le deuxième long métrage de Stuart Rosenberg après son Murder, INC tourné sept ans plus tôt en compagnie de Burt Balaban. Le nom de Rosenberg (qui fêtera ses 80 ans l'an prochain) n’est pas resté gravé dans les mémoires, tandis que celui de Paul Newman semble s’y être installé pour l’éternité. Ce film n’est certainement pas étranger au succès de l’acteur qui y promène sa démarche nonchalante et un éternel sourire arrogant surmonté d’une lueur de défi dans le regard. Si bien qu’on en vient à se demander si c’est Paul Newman qui joue le rôle de Luke Jackson ou si c’est ce dernier qui se la joue Paul Newman.
On retrouve dans ce film les thèmes de prédilection de Stuart Rosenberg, à savoir le refus de l’autorité et la figure d’un héros qui cherche vainement sa place dans un monde qu’il ne comprend pas. Pour preuve, les séquences où en proie au doute il lève la tête et s’adresse au « vieil homme » en lui réclamant des réponses. De ce fait, le personnage de Luke est tout un symbole. Balancé dans la vie sans rien ou presque, il s’en est toujours sorti à force de volonté. Son combat de boxe avec Dragline dénote bien de cet état d’esprit. « Si tu veux que j’arrête de me relever, il va falloir me tuer » lance-t-il au géant en train de lui donner une correction et qui finira par s’en aller. Un des détenus dessinera bien le portrait de ce phénomène en disant qu’il a plus de cran que de cervelle.
Ainsi, lui qui semblait décidé à purger sagement sa peine prend pleinement conscience que sa vie est en train de se faire sans lui au moment où une lettre lui apprend le décès de sa mère. Dès lors, il rentre dans une logique qui lui est propre, se trouver n’importe où sauf ici. L’élément déclencheur ? L’isolement dans « la boîte », cabane où un homme ne tient pas allongé, pour le dissuader de s’évader. Le résultat ne sera pas celui escompté. Evadé une première fois, il est repris et corrigé. On lui attache des entraves aux pieds qu’il devra garder en permanence. Evadé une seconde fois, il est repris et corrigé encore plus sévèrement, notamment la scène où on lui fait clairement creuser sa tombe. On lui rajoute également une deuxième paire d’entraves. Entre temps il est devenu une légende vivante au sein de la petite communauté.
Récompensé par l’Oscar du meilleur second rôle masculin, George Kennedy quant à lui se détache pour un temps de son image de grand benêt. Certes, il joue un caïd au grand cœur, mais la profondeur inattendue qu’il donne à ce rôle se passe de commentaires. Il faudra attendre Le Canardeur de Michael Cimino pour le retrouver dans une aussi bonne forme. A noter aussi les petits rôles échus à Harry Dean Stanton et Dennis Hopper. Et puis comment ne pas évoquer la séquence devenue culte où Joy Harmon lave une voiture, à moitié nue, devant les forçats médusés. (Un hommage est rendu à cette scène dans le Divine mais dangereuse d’Harald Zwart). Pour la petite histoire, par peur d’un dérapage éventuel de ses acteurs, Rosenberg a préféré tourner la scène avec trois jours d’intervalles entre les prises « masculines » et « féminines », au grand damne de la gente masculine qui faisait le siège du plateau pour apercevoir cette « envoyée des dieux ». Au final, un très bon film de prison à voir sans faute, ne serait-ce que pour le sourire de Paul Newman.
Vrkolak- Bagabont
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Localisation : chez moi pépère j'vais pas m'prendre la tête
Date d'inscription : 23/05/2006
Re: Luke la main froide (1967)
il est passé y a pas longtemps (pendant les vacances j'pense) sur club rtl (chaine belge ;p)
et j'avoue, bon film, 'fin sans plus personnelement (mdr la scene avec la meuf qui fait limite du body car wash devant les prisonnier completement assoifé et travaillant depuis le petit jours )
et j'avoue, bon film, 'fin sans plus personnelement (mdr la scene avec la meuf qui fait limite du body car wash devant les prisonnier completement assoifé et travaillant depuis le petit jours )
L.L.- Fidèle
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