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plan banlieue

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Message par Alex Sam 26 Jan - 18:40

euronews a écrit:La secrétaire d'état à la ville a détaillé les projets d'Espoir banlieue, qui se concentreront sur une centaine de quartiers prioritaires : " Mon objectif, c'est de ne laisser aucun jeune dans le désœuvrement, je proposerai des dispositifs précis dans ce domaine pour créer plus de 45 000 emplois en 3 ans et réduire dans le même temps de 40% le chômage des jeunes en banlieues qui reste le premier fléau dans nos cités."


Trois priorités ont donc été annoncées aux habitants des cités, l'emploi, l'éducation et le désenclavement, mais les spectateurs ont été déçus, ils sont un peu resté sur leur fin, comme l'exprime cette jeune fille : "Je pensais que c'était aujourd'hui, l'annonce du vrai plan, mais en fait non, ce n'était que l'annonce des grandes lignes."

C'est en effet à Nicolas Sarkozy que reviendra la mission de détailler le plan, le 8 février prochain. L'intervention du président français fait grincer des dents, chez les associations de quartier, et à gauche.

Aujourd'hui, tous sont d'accord en revanche sur un point, il faut un véritable plan d'action et des moyens financiers conséquents pour soigner,

enfin, le malaise des banlieues.



point de vue du rappeur et porte parole de l'association AC le feu, axiom : http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article59


zen pensez quoi?
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Message par il Libanese Sam 26 Jan - 19:45

faut voir en quoi consiste réellement leur fameux plan, commencer par la précarité c cool, mais après faut encore envisager toute une restructuration urbaine etc.. enfiin qu'ils aillent jusqu'au bout des choses ; mais sinon Axiom a raison sur le fait que la précarité ne s'arrete aux cités et quartiers, le mec sait de quoi il parle, en parle bien et intelligemment, c cool

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Message par Curtis Dim 27 Jan - 20:29

AC le feu...Axiom...okkkkkkk

Un plan de plus (le 17é en 25 ans), du vent encore et encore.
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Message par Ginger Ven 8 Fév - 19:32

La "nouvelle politique" des banlieues dévoilée

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a présenté à l'Élysée une "nouvelle politique" pour les banlieues, qui fait la part belle à la sécurité et à la lutte contre l'oisiveté des jeunes, sans dire comment elle serait financée.

"Nous voulons une politique d'égalité des chances sur l'ensemble du territoire. Nous voulons une France où l'on ne parlera plus de quartiers sensibles mais de quartiers populaires où on retrouvera l'envie d'y vivre", a dit le chef de l'État.

"L'État ne peut pas réussir seul mais, en même temps, il faut que l'État montre l'exemple, et on va mobiliser toutes les bonnes volontés autour de notre objectif, a-t-il ajouté.

Il n'a annoncé qu'une mesure chiffrée : la mobilisation de 500 millions d'euros sur cinq ans pour améliorer les transports publics et désenclaver les quartiers difficiles.

Cette somme sera puisée dans l'enveloppe prévue par le "Grenelle de l'environnement" pour les transports.

Deux ans après les violences urbaines de fin 2005, qu'il a eues à gérer comme ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, en chute libre dans les sondages, a pris le risque de voir surtout retenu de son discours un passage musclé sur la sécurité.

"Nous allons mettre fin à la loi des bandes, à la loi du silence, à la loi des trafics", a lancé le président, qui a promis d'assumer "pleinement la responsabilité" d'une "guerre sans merci" contre les trafics et les trafiquants, ce qui était déjà son leitmotiv quand il était ministre de l'Intérieur.

Les Groupes d'intervention régionaux seront mobilisés "jour et nuit" contre cette "économie souterraine", 200 "unités territoriales des quartiers" se consacreront au maintien de l'ordre et des "compagnies de sécurisation spécialisées" seront créées pour lutter contre les violences urbaines.

"En trois ans, 4.000 policiers viendront ainsi renforcer la sécurité dans les banlieues, notamment dans les départements les plus marqués par les violences urbaines", a dit Nicolas Sarkozy.

Il a également annoncé le recrutement dans les cités d'une sorte de milice locale : des "volontaires citoyens de la police nationale", c'est-à-dire des habitants dont il souhaite qu'ils "s'impliquent dans la sécurité de leur propre quartier".

Cela permettra, selon lui, d'améliorer les relations entre les forces de sécurité et la population.

Il a aussi voulu s'adresser aux jeunes des cités "qui n'ont qu'une seule idée, s'en sortir" et demandent qu'on leur donne les moyens "d'étudier" et de "travailler" - "Ceux qui ne veulent pas travailler ne seront pas aidés", a-t-il averti.

Il a annoncé la création d'une trentaine d'établissements scolaires "d'excellence" dans les quartiers "prioritaires", la généralisation des "écoles de la deuxième chance", 4.000 places d'"internat de réussite éducative", l'expérimentation d'un "contrat d'autonomie" pour offrir un soutien renforcé aux jeunes de moins de 26 ans vivant en zone urbaine sensible ...

SOUTIEN À AMARA


L'État soutiendra en outre la création de 20.000 entreprises en quatre ans dans les quartiers sensibles.

"Au total (...) c'est plus de 100.000 jeunes que nous allons accompagner vers l'emploi dans les trois prochaines années", a résumé Nicolas Sarkozy.

Un objectif qui reste cependant en deçà des 250.000 jeunes auxquels il avait promis, pendant sa campagne présidentielle, un emploi ou une formation qualifiante.

Le président de la République avait choisi de présenter le "plan banlieue", préparé par la secrétaire d'État à la Politique de la Ville, Fadela Amara, sous les ores de la salle des fêtes du palais de l'Élysée, en présence d'un millier de personnes.

Une bonne moitié de l'assistance était venue de quartiers "sensibles", notamment des responsables associatifs, qui se sont mêlés à un contingent d'élus locaux, de chefs d'entreprise, de sportifs (le judoka David Douillet, le footballeur Basile Boli). L'ancien ministre de la Ville Bernard Tapie était aussi là.

Entouré de Fadela Amara, des ministres de l'Écologie et du Logement, Jean-Louis Borloo et Christine Boutin, Nicolas Sarkozy a demandé à chaque membre du gouvernement concerné par la vie des quartiers défavorisés de lui présenter un "programme sur trois ans de mobilisation de leurs services".

"Chacun devra présenter avant le mois de juin des objectifs ambitieux de réduction des écarts entre ces quartiers et l'ensemble du territoire", a-t-il expliqué. "Il est venu le temps de redéployer nos administrations."

Objectif : offrir aux habitants des quartiers défavorisés "les mêmes services publics qu'à tous les autres".

De même, Nicolas Sarkozy a souhaité la présence d'un représentant de l'État à "temps plein" dans chaque quartier d'ici le 1er septembre.

Christine Boutin devra pour sa part conclure un nouveau "pacte social" avec les bailleurs sociaux pour améliorer leurs services - "Il n'est pas admissible que des voitures brûlées ne soient pas évacuées avant de longs mois et que les ascenseurs ne soient pas réparés", a dit le président.

En matière de financement, il a demandé au Premier ministre, François Fillon, et à la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de réfléchir avec les élus locaux à une meilleure répartition des dotations de l'État aux collectivités locales.

Un projet de réforme devra être préparé "d'ici l'été" pour être introduit dans la loi de finances 2009.

Le chef de l'État a rendu un hommage appuyé à Fadela Amara, fondatrice de l'association "Ni putes, ni soumises", venue de la gauche et symbole de sa politique d'ouverture.

"Elle a tout mon soutien, pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle va accomplir", a dit Nicolas Sarkozy, qui a promis des mesures d'ici fin 2008 pour que la fonction publique intègre plus largement les enfants issus de l'immigration "à tous les niveaux de responsabilité".

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Message par Ginger Ven 8 Fév - 19:34

Réactions après l'annonce par Sarkozy d'une "nouvelle politique pour les banlieues"

PARIS (AFP) - Voici les premières réactions de maires, d'associations et personnalités recueillies vendredi après l'annonce par Nicolas Sarkozy d'une "nouvelle politique pour les banlieues", qui n'a pas été chiffrée:

ASSOCIATIONS:

- Mohammed Mechmache du collectif AC le feu: "L'idée d'un contrat d'autonomie et que tous les ministres travaillent ensemble, ça c'est bien. Mais il ne nous a pas parlé des moyens et de la méthode. Il ne nous dit rien sur l'aide à apporter aux parents alors que c'est essentiel. Il préfère insister sur les voyous, l'immigration".

- La présidente de "Ni putes ni soumises" Sihem Habchi a "bien entendu la volonté réelle du président Sarkozy de casser" le mécanisme de l'exclusion mais "reste un peu sur sa faim parce que la question des moyens n'a pas été abordée".

- Stéphane Ouraoui, président de "Pas de quartier, tous citoyens": "On reste un peu sur notre faim (...) A part des +on va+, +il faut+, +y'a qu'à+ il n'y a pas grand chose".

- Dominique Sopo, président de SOS Racisme: "L'élément positif c'est la fin du discours de confrontation de Nicolas Sarkozy avec la banlieue (...) A côté de ça il y a beaucoup de +il faut+ et il n'a pas pu s'empêcher de faire le "Rambo" en annonçant un renforcement des groupes d'interventions régionaux (GIR)".

- Le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) "salue tout particulièrement l'éventuelle mise en oeuvre de l'action affirmative dans la fonction publique et le secteur privé", ainsi que "dans les établissements scolaires", mais "regrette la référence aux quotas d'immigrés, au +Kärcher+ et aux +racailles+".

MAIRES DE BANLIEUE ET POLITIQUES

Seine-Saint-Denis :

- Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois, "mitigé" : "Les moyens, on ne les connaît pas" et "sur la solidarité financière entre villes riches et pauvres (...) il a renvoyé ça à une espèce de commission".

- Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), est satisfait d'avoir "son" tramway et salue "la philosophie générale de rompre avec l'assistanat" ainsi que de "mettre hors d'état de nuire ceux qui doivent l'être".

- Stéphane Gatignon, maire PCF de Sevran : "Sarkozy a éludé la question centrale aujourd'hui des inégalités entre territoires. Pour éviter la ghettoisation de nos villes, il faut une meilleure redistribution des richesses (...) Il faut une réforme de la fiscalité locale, avec une taxe foncière et d'habitation unique au niveau régional".

Essonne :

- Manuel Valls, député-maire PS d'Evry "très dubitatif" : "C'est un discours très sécuritaire, caricatural, moraliste sur la banlieue", alors qu'il faut "de la continuité" et des "moyens financiers".

- Claude Vazquez, maire PCF de Grigny sur les sites d'excellence: "On va prendre la minorité de ceux qui s'en sortent pour les extraire, et les autres continueront de s'enfoncer."

- Serge Dassault, sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes : "L'insécurité provient d'abord d'une mauvaise formation scolaire et universitaire. (...) Que ceux qui veulent travailler soient aidés, c'est très bien. Tout le problème de l'Education nationale, c'est qu'on a supprimé la sélection".

- François Pupponi, maire PS de Sarcelles (Val-d'Oise): "C'est une vraie déception", a-t-il dit, dénonçant une "volonté de culpabiliser les habitants (de la banlieue) en leur demandant de se lever tôt", et un "discours sécuritaire".

- Christian Favier, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne : "La banlieue, les familles des quartiers populaires ont besoin d'enseignants, de services publics, de transports, d'emplois et de moyens financiers ambitieux et appropriés... Pas de discours moralisateurs, ni d'annonces sans lendemain".

- Julien Dray (PS) a décerné une note "en-dessous de la moyenne" au plan, selon lui privé "de souffle, de vision".

- Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a estimé que "le plan Kärcher anti-glandouille a fait pschitt!".
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Message par Alex Ven 15 Fév - 16:11




moi jretien qu'il a fallu attendre deux ans avant qu'il ouvre les yeux sur le malaise


coup d'épée dans l'eau?
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Message par Zarmot Ven 15 Fév - 17:46

Elle sert vraiment à que dale cette meuf.
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